Jour 1 à 5 / 18.3 au 22.3

Notre véhicule est prêt au départ, valises et tout le nécessaire pour notre baptême du feu en terre marocaine chargé.
Première étape sera le camping de la Nautique à Narbonne. Parti vers 11h00 de Delley, nous arrivons à Narbonne vers 18h00, sans encombres.

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Rapide tour du camping et nous préparons notre premier repas dans notre gazell. Un peu à l’étroit quand on compare à Sir Magic White, il faut plus d’organisation dans un si petit espace à deux adultes!
Un bon café avant un peu de lecture et nous nous installons dans notre couchette. Vers 2 heures du matin, j’enclenche le chauffage car il ne fait pas très chaud.
Une bonne nuit de sommeil tout de même, nos matelas Fanello(R) valent de l’or et sont nettement plus confortables que ceux du Dethleffs.
Départ pour Calafell vers 10h30, et tiens voilà la pluie qui se met à tomber. Alors que l’on croyait avoir du soleil! Un déjà-vu scandinave!
Début d’après-midi, le ciel s’ouvre un peu alors que nous nous parquons devant la maison de nos amis catalans. Nous serons choyés et merveilleusement nourris jusqu’à notre départ pour le port de Barcelone.

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En effet, c’est au Port Vell que nous retrouvons le groupe ATW Maroc 2016. Trois véhicules nous rejoingnent pour embarquer sur un ferry de la GNV Grimaldi, avec 172 4×4 (beaucoup en rose 😉 ) du rallye Aïcha des Gazelles et son organisation.
Arrivé à 11h00, nous parquons notre hilux vers 17h30 dans le ferry, mais l’attente était sympa, avec des concurrentes qui faisaient le spectacle.
Nous avons fait la connaissance des 7 équipages suisses, toutes des romandes, dont deux teams fribourgeois.
Notre équipe est aussi super et on s’entend de suite très bien. Cabine-suite agréable, repas au self un peu moins avec +300 gazelles, c’est finalement vers 18h00 que nous débarquons au port de Tanger Med. Notons au passage les 2h30 pour régler les formalités douanières sur le bateau.

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Enfin, grâce au rallye, le passage en douane est expéditif et nous nous retrouvons devant les containers de change pour acheter des Dirham.
Rapide conciliabule, et Jurg le patron d’ATW et notre guide nous emmène passer la nuit au port d’Assilah. Mais la pluie se mets à tomber de plus belle se qui nous prive d’une bonne bière et chacun rentre dans ses quartiers pour la nuit.

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6h30 Jurg sonne la diane. Comme il pleut encore et toujours, nous reprenons la route, ou plutôt l’autoroute direction Rabat, puis Casablanca notre destination du jour étant un très joli camping à Marrakech, soit 541 km plus loin!
Pause toutes les 2heures, et nous nous garons au camping vers 17h40. Le soleil revient pour un court instant, idéal pour sortir les chaises et prendre un apéro bien mérité. Ce soir, chacun pour soi, et demain tout un programme car nous resterons à Marrakech jusqu’à jeudi matin.

Jour 6 à 11 / 23.3 au 28.3

Premier petit-déjeuner avec quelques timides rayons de soleil et vers 9h00, Jurg nous a organisé une visite d’une exploitation cultivant du safran.
La patronne du « paradis du Safran »,Christine Ferrari, est une bâloise venue vivre au Maroc et qui organise des visites ainsi qu’une petite formation sur le safran.
L’endroit est superbe, avec les monts de l’Atlas enneigés en arrière plan, et se situe à quelques kilomètres de Marrakech,dans la vallée de l’Ouriza. En plus de la plantation de safran, il y a de grands jardins avec des plantes aromatiques et des fruits exotiques.
Nous y passons un moment vraiment très agréable et profitons de faire des petits achats.

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Puis retour sur le camping « Ouriza Camp ». Vers 15h00, nous repartons tous en minibus pour le centre de Marrakech. Visite d’un herboriste qui a même une grive morte dans un bocal qui soi-disant est un gris-gris porte bonheur pour les juifs?!
Ensuite, visite des souks, et petites dégustations par-ci, par-là… Un thé exotique très épicé, puis une soupe typiquement marocaine, ensuite grillades et tajine. A la fin du soupe, la pluie redouble et pas de chance car notre chauffeur a 3/4 heure de retard.
Arrivé au camping, trempés chacun file rapidement jusqu’à son véhicule.

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Le lendemain matin (24), nous repartons pour l’atlas par le col du Tiji’n Test à plus de 2000m alt, direction Ouarzazat, le ciel s’éclaircit et finalement le soleil fait son apparition.
La route sinueuse, parfois ne permettant pas de croiser, nous fait découvrir de merveilleux paysages, des petits villages colorés, des bergers avec leurs chèvres et moutons.
Vers 12h30, nous arrivons au col, où nous faisons halte pour prendre un repas chez Mustafa qui tiens le petit café du col. Thé à la menthe, salade de tomates, et omelette berbère au menu. Un délice servi par le parton toujours souriant.
Puis c’est la descente, avec notre GoPro installée en haut de la Gazell et qui devrait nous donner des images sublimes.
Nous passons au travers d’immenses plantations d’argousier et les enseignes pour la vente d’huile d’Argan y sont nombreuses. Le paysage devient de plus en plus désertique et caillouteux.
Après quelques essais infructueux, nous nous installons pour la nuit au Camping Toubak. Apéro, souper, blog et dodo. J’oubliais, il y avait une chienne Pointer noir et blanche, qui devait avoir des chiots qui est venue plusieurs fois tourner autour de nos 4×4, mais toujours à bonne distance.

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Nouvelle journée (25) et nous partons direction les dunes. Nous serons à quelques encablures de la frontière algérienne mais dans une zone sans aucun danger. Nous nous arrêtons pour faire le plein, mais le patron est parti manger le couscous.
Deuxième station Afriquia, ouverte celle-là, et j’ai 578 km d’autonomie à l’ordi de bord de notre Hilux. Les HJZ du groupe ont 180l et 340l !! Départ de Foum-Zguid, et ensuite c’est la piste caillouteuse et nous nous arrêtons pour baisser à 2bar la pression des pneus.
Ensuite nous roulons à 30km/h jusqu’à 16h00 et nous campons dans une petite dépression de sable. Ramassage de bois sec, facile dans cet endroit aride, pour faire un feu de camp ce soir.
Les tables sont réunies, Jurg sort des cervelas de son Azalaï, et le repas du soir est pris en commun. Nous mangeons une salade avec les tomates,carottes, oignons et coriandre. Un délice!
Ensuite, veillée autour du feu, sous un ciel rempli d’étoiles – juste magnifique et inoubliable. On goûte le Röteli Extra fort des amis grisonnais. Excellent et avec 11 personnes, la bouteille est vide lorsque nous partons nous coucher.
Réveil vers 7h00 (26), promenade matinale dans le désert pour satisfaire des besoins bien naturels, et ensuite un bon café. Tiens ma tasse à encore des arômes de Röteli!

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Rédaction du blog, petit déjeuner et rangement sont au programme ce matin. Départ prévu à 10h00 pour la région d’Iriki et Oued Drâa.
A la fin du lac Iriki où nous avons foncé à 80km/h, nous avons fait la pause de midi aux abords des premières dunes de Chegaga. Chemin faisant, nous avons observé de nombreux « mula-mula » sorte de petits passereaux, genre cingle) corps noir et queue blanche (Weissburtselsteinsmetzer).
Techniquement, nous avons baissé la pression des pneus à 2,0 bar. Puis lors de la pose de midi, encore plus bas à 1,6 bar.
Nous partons surfer dans les dunes avec nos 4×4. Deuxième dune, et notre hilux est planté malgré le 4×4 enclenché. Oops, Jurg vient à notre secours et confirme que avec une boite auto, il me faut enclencher les réductions. Voilà qui fait, pédale de gaz, et nous sortons du bunker comme de rien.

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Donc sitôt que nous passons des dunes, la réduction doit être enclenchée sous peine de rester planter. Deuxième conseil, avec un pick-up ou un véhicule à empattement long, ne pas hésiter à bien mettre les gaz, et ne relâcher que lorsque que le capot est redescendu, sinon c’est le paradigme de la tortue.

Video :
20 km à vol d’oiseau, 72 km au compteur et deux fois planté sur mes erreurs de conduite ( gaz lâchés trop tôt sur la dune) et nous arrivons à notre campement qui se situe juste sous la grande dune de Chegaga. 5 personnes du groupe partent immédiatement pour en faire l’ascension.
Encore un souper de camp, dans un endroit à vous couper le souffle et ensuite un ciel rempli d’étoile. Que demander de plus.

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Un nuit parfaite ( calme et fraîcheur) et réveil par un des participants qui se prend pour un coq du désert (27). Petit-déjeuner, rangement, remplir les gourdes d’eau, blogger rapidement, profiter du soleil levant, mais avec une petite laine car un vent frais souffle qui nous forcent à nous abriter derrière le hilux pour boire le café.
Ah, cette nuit, il y avait le changement à l’heure d’été. Vers 10h00, nous repartons pour un nouveau camp dans le désert.
Depuis les dunes de Chegaga, où nous avons encore une fois l’opportunité de surfer en allant retrouver la piste, nous prenons la direction de la vallée de la Drâa. La piste y est caillouteuse et il faut rapidement gonfler nos pneus à une pression « piste » soit 2,0bar; ensuite nous roulons jusqu’à qu’un indigène en pick-up nous fasse des signes.
On s’arrête. Il a vu le camion 4×4 du groupe et aimerait gonfler un de ses pneus. On l’aide avec plaisir et Jurg profite de coller ses autocollants ATW.ch sur le pick-up. Plus loin ce sera un camion marocain ensablé que nous secourrons. Une belle vidéo est faite de cette action.

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Dans la vallée de la Drâa, nous faisons halte à l’Oasis sacrée, puis sous les palmiers pour la pause de midi, avant de repartir direction le djebel Bali, que nous empruntons, jusqu’à Tajouline où nous gonflons nos pneus pour l’asphalte soit la pression normale.
Nous décidons alors de repartir vers Zagora et l’oasis Camp, 47 km avalés à 80km/h et en arrivant nous sommes accueillis par des mécanos de brousse, qui se proposent pour graisser ou réparer nos 4×4. Mon Hilux n’a pas souffert mais il sera graissé puis le filtre à air nettoyé, et enfin le chef mécano réfléchira à une solution pour fermer la porte arrière de la gazell.
En effet, dès les pistes qui secouent le hilux comme une noix de coco, la porte s’ouvrait toute seule en roulant, j’ai donc dû l’arrimer avec un sandeau pour remédier au problème. Ambiance super sympa, la soirée fini devant une succulente tajine.Demain, nous partons observer les étoiles.

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Jour 12 à 15 / 28.3 au 31.3

Réveil et petit-déjeuner, puis déplacement sous la tente en face de la réception où l’on peut capter le wifi. Le blog est expédié, et il nous reste du temps pour communiquer via Whatsapp avec les filles, la famille et les amis.
Ensuite départ pour le garage vers 11h00 pour faire modifier le système de fermeture de la porte arrière de la cellule. Je trouve une solution qui est transformée par les mécanos. Après plusieurs mèches usées à percer deux petits trous dans l’acier inox des fermetures, le système semble être OK. On verra à l’utilisation.

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Il y a un gars qui fait des modèles réduits pour 300 Dh pour une copie conforme. Je lui commande la copie miniature de notre véhicule. On en profite encore pour faire quelques achats, dont un petit tapis berbère pour poser à l’arrière lorsque que l’on descend de la cellule des fruits et légumes, finalement 4kg de dattes de 1ère qualité, le tout avec le marchandage usuel.
Retour au Oasis Camp, et ensuite nous ferons 27km jusqu’au SAHARASKY hôtel dans les dunes de Tinfou. Le patron nous laisse utiliser son parking pour notre campement. Ce soir, après une excellente tajine, nous irons observer les étoiles depuis les toits en terrasses avec Patrick, un astronome belge qui réside au Saharasky.

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Patrick nous fascine par son savoir, des explications claires et surtout son humour. Je découvre que ce que je croyais être la grande ourse est en fait le chasseur. Une soirée inoubliable, qui prendra fin vers 00h20 avec le lever de lune. Génial, et à recommander à tous ceux qui passeraient par les dunes de Tinfou.

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le lendemain matin (29), nous avons encore droit au soleil vu par un télescope avec des filtres ultrapuissants. Les jets de feu sont même visibles sur le pourtour de l’astre. Ensuite départ pour l’anti-atlas via la vallée de la Drâa et Ouarzazat, où nous ferons halte le temps de quelques achats, dont une épice spéciale tajine qui embaumera notre hilux.
Puis café avant de repartir sur une nationale par la droite direction le lac Imzit, pour un campement sauvage au beau milieu de la plaine aride et nuit fraîche surtout vers le matin.
Vers 10h00 le 30.3, nous repartons mais devons faire le plein et des commis. Nous prenons encore un café dans un bar avec wifi.Puis c’est la vallée des Roses, la vallée des figues, puis nous remontons par une piste où il est impossible ou presque de doubler , jusqu’à un col vers 2700 m alt et ensuite redescendons vers les roches des doigts de singe.
Au passage, mon premier passage de rivière sur un gué, où nous devrons tout d’abord tracter un SUV avec un couple de français, probablement dirigé à l’endroit le plus profond de la rivière par les enfants du village. Le couple est tellement choqué, qu’il en oublie de nous remercier de les avoir sorti de ce faux pas!
Nous grimpons à nouveau par une piste étroite pour un campement au camping de Arraz à 1700m alt, un campement qu’il faut suivre de petites flèches bleues peintes sur des roches. Arrivée au campement, chaises sorties et une bonne bière fraîche de notre petit frigo; ça fait du bien. Le parton nous offre un thé avec des cacahouètes salées.
La soirée est très conviviale et suisse puisque nous mangerons une fondue Gerber ramenée tout exprès depuis la Suisse pour cette occasion. Hum, qu’elle était bonne.

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Vers 22h00, tout le monde se retire dans les tentes de toits et autres Gazell ou Azalaï… Demain, notre but est le lac Tislit via le col Tilmi à 3000m alt. Que de la piste, c’est pourquoi nous avons rebaissé la pression de nos pneus à 2,4 bar.
Cette nuit, les chiens des environs ont hurlé à plusieurs reprises. Vers 10h00, le convoi démarre (31). Notre GoPro est prête à filmer la montée vers ce col qui culmine à 3000m alt. la route est sinueuse et ne permet pas le croisement de deux véhicules. Il faut donc toujours regarder bien en avant et signaler à la radio si l’on voit venir quelqu’un.
vers 12h30, nous atteignons le sommet sans encombres, et c’est l’occasion de faire quelques photos. on repart et 500m plus bas c’est le MAN 4×4 qui glisse sur la piste enneigée et il nous faudra 1 heure de travail pour le sortir de cet endroit périlleux. finalement le convoi rejoint un grand plateau à 2800m alt.

 

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Nous y rencontrons un aubergiste sympa qui contre un paiement nous montre une piste détournée, car la piste officielle est fermée pour cause de neige!!! Du pur 4×4, et quelques sueurs, mais vers 14h30 nous avons fait le pire et nous arrêtons pour la pause de midi. Jurg offre le champagne. c’est passé de justesse.

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Nous repartons sur la piste, plus que 2300 m alt, on continue à descendre mais dans les rares villages (Tizi-n-Ouano, Agoudal), les enfants courent à côté des voitures, trop dangereux! finalement nous rejoignons la route asphaltée (enfin une voie seulement) et 40 km plus tard, nous arrivons au campement de Marika au bord du lac Tislit.

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Température 12oC, un grand vent, le ciel qui s’assombrit, plus des toilettes plutôt dégeu. Espérons que le couscous prévu ce soir sera à la hauteur! sinon endroit que je ne conseillerais pas. Un minimum de confort c’est quand même pas trop demandé. Voilà, un petit thé, puis retour dans la Gazell pour taper cet épisode mouvementé et à 19h00 souper.
Demain c’est le premier avril!! Notre guide va sûrement préparer quelques chose…A moins que cette journée riche en adrénaline lui ait suffi…

Jour 16 à 18/ 1.4 au 3.4

Le couscous était meilleur que prévu et la patronne nous a ouvert les WC d’une des 5 chambres, qui était bien plus salubre que les premiers que Corinne avait visité. Durant la nuit, c’est la guerre des clans de chiens. Vers 3h00, je suis même sorti pour faire de l’ordre, mais ils sont bien vite revenus. Le lendemain matin, je constaterai que c’était pour une peau de mouton qu’ils se battaient.
Petit déjeuner sur la terrasse ensoleillée et fortement apprécié après la nuit passée à 2365 m alt et la gelée matinale que j’ai pu même photographier à 8h00. On remet les vieux habits et souliers à Malika qui est très reconnaissante et s’occupera de les donner aux plus pauvres.
10h00, nous partons direction Khénifra – 165km – via Tizi-n-Isly et El Kebab. A 14h00, nous faisons halte à Khénifra, ville moderne avec une grande route principale. Le temps de changer des Euros pour la fin du périple marocain, quelques achats et un bon repas fait de panini au Kébab et au Merguez, nous trouvons encore une jolie petite pâtisserie pour nous acheter quelques douceurs pour le camp de ce soir.
Ensuite départ sur la route 12-4 pour une grande zone boisée où nous faisons halte pour le campement vers 16h30. L’endroit est idyllique, hormis les nombreux détritus qui jonchent le sol un peu partout. Pendant que je tape le récit de ce jour, Corinne et les autres ramassent des branches sèches pour un feu de camp ce soir.
Encore un campement sauvage et nous serons à Chefchaouen dans un camping pour les deux dernières nuits au Maroc.

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Effectivement, le lendemain matin, la table et les chaises laissées à l’extérieur du 4×4 sont couverts d’une épaisse couche de givre. La brosse et la raclette à pare brise entrent en jeu. Bon, il est vrai que nous sommes encore à 1600m alt!! On se retrouve tous près du feu de camp de la veille pour petit-déjeuner; café et pain toasté chaud. Le départ est retardé à 10h15 car il faut laisser sécher les intérieurs des tentes de toit.
Cette fois c’est reparti via le parc national d’Ifrane. Petites pistes qui sinuent à travers les forêts de cèdres alternant avec d’immenses étendues de pâturages où brebis, chèvres, ânes trouvent leur maigre pitance.
On dirait les franches-montagnes en moins verdoyant. Tout de même 5 heures pour env. 90km de pistes offroad. Nous rejoignons finalement une route nationale qui nous emmène vers les forêts des singes près de Agzou. Visite chez les singes en fin d’après-midi. Pas terrible car les singes sont repus de cacahouètes et la plupart ont déjà quitté l’endroit. Quelques photos des cèdres millénaires et des chevaux marocains parés de leurs magnifiques harnachements aux couleurs chatoyantes.

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Puis nous faisons notre campement, encore un sauvage, dans un petit col à quelques kilomètres. L’endroit est bien abrité, et sauf un land-rover 130 jaune du service des pompiers de forêts, nous ne verrons plus personnes jusqu’au matin.
Le souper est rapidement pris et nous nous retrouvons près d’un feu de camp pour une nouvelle veillée. Comme c’est la dernière veillée « sauvage » de cette expédition, Jurg a sorti une bouteille d’un pur-malt fumé de 16 ans d’âge qui est bien apprécié autour du feu. Une dégustation de meringues-crème chantilly (en spray) termine cette soirée en beauté.

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Vers 22h00, je vois que j’ai du réseau!! Rien depuis 5 jours, et là au milieu du ce col, il y a du signal. Quelques SMS à notre fille Dominique plus tard, je rejoins Corinne dans notre Gazell pour une nuit où notre chauffage Aeberspächer fonctionnera en continu ou presque vu la fricasse qu’il fait dehors.
Réveil vers 7h00. Ramassage de bois sec pour réanimer notre feu. Petit-déjeuner comme la veille et à 9h30 les moteurs ronronnent. Une étape de 270 km nous attend pour aller jusqu’à Chefchaouen.
P1020941Pour les routes nationales, nous avons tous augmenté la pression des pneumatiques car nous n’aurons plus de pistes offroad. En route, nous filmons les différents types de paysages à la GoPro montée sur l’avant de la cellule. A midi, nous faisons halte dans une sorte de resto- autoroute. Vers 17h00, nous arrivons à Chefchaouen – ville blanche et bleue suite à son occupation par les espagnols, puis par les Juifs quittant l’Espagne de la deuxième guerre mondiale.

 

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Ce soir, Jurg nous a invité au resto Aladin pour le dernier repas en commun, car notre couple d’Allemands en camion MAN 4×4 nous quittera demain pour rentrer chez eux via Ceuta et Algesiras. Nous avons enfin goûté aux fameuses « pastilla marocaines » – juste un délice !!
Demain, c’est jour de repos. Je pourrai enfin mettre à jour notre blog et passer une journée paisible; quoique la météo nous annonce…la pluie!!

Jour 19 à 23 / 4.4 au 8.4.2016

La pluie est tombée toute la nuit et un petit lac s’est formé devant notre Hilux. Avec ce temps couvert, nous allons visiter la ville bleue et blanche. Dix minutes depuis le camping sur des escaliers rustiques rendus glissants par la bruuine.  Chefchaouen est un endroit idéal pour faire de magnifique photos. A chaque détour de rue, il y a une petite entrée ou une rue tellement typique de l’endroit. Visite du marché aux poissons, les épices, les fruits et légumes. Tous cela très typique pour le Maroc,
A midi, nous trouvons un sympa petit resto qui a le wifi. Corinne trouve enfin de magnifiques citrons confits, et on profite aussi d’acheter deux livres d’olives délicieuses. Puis nous remontons au camping pour nous reposer.

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La soirée s’écoule tranquillement avec encore un bon repas au resto Aladin. La soupe au fèves – la Baisara – un délice encore meilleur que la soupe Harira. Les aubergines grillées aussi de même que la tajine de poulet – pruneaux et amandes.
Mardi matin, 6 avril, nous repartons direction le port de Tanger Med. Un course sans problème avec un détour par une piste dominant Tanger avec une vue imprenable sur cette dernière. Arrivée au port, tout semble Ok pour un embarquement vers Sêtes et nous repartons souper dans un petit village de pêcheurs en plein développement suite à la construction de l’autoroute qui part de Tanger Med. Fritures, de poissons (probablement congelés – bof) pas terrible, mais les amis semblent apprécier.

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Puis retour au port. Checking… No pas de checking… oui checking mais reporté de 4 heures. Suite à l’occupation du ferry par des commerçants marocains furieux d’avoir été amenés à Tanger au lieu de Nador, c’est la crise à bord.
Le chef de GNV, nous conseille de ne pas prendre ce navire et d’attendre celui du lendemain pour Barcelone. Une nuit sans fermer l’oeil, puis 1h30 de sommeil sur un parking du port finissent par nous gâcher la fin du périple. Le personnel marocain de GNV pas sympa du tout, etc, etc.
A 18h00 au lieu de 16h00, le chef de GNV – un certain Marco – arrive au bureau du port, et après lui avoir expliqué la situation en italien – mes origines ont encore servis à quelque chose,
Marco fait remplacer tous nos billets gratuitement.
19h30, les cinq véhicules restants se mettent en route. 2h30 plus tard, nous avons passé les contrôles de police et de douane. A 22h15, nous avons notre cabine et allons sur le pont arrière pour voir si les amis qui ont un Sprinter 4×4 et qui ont dû se ranger avec les Iveco blancs des marchands marocains sont parvenu à embarquer.IMG_0214

C’est chose faite à 23h30. Un bon panini aux aubergines grillées à l’italienne et nous retrouvons un lit normal.
Je dois tout de même constater que le matelas de notre Gazell est de loin supérieur du point de vue COMFORT !! Comme quoi, l’être humain s’adapte rapidement…
8h00 de sommeil et une bonne douche plus tard, nous passons non loin d’Alméria, faisant route pour Barcelone. Wifi Ok, Petit déjeuner à l’italienne – Café & cornetto marmelata..Hummm…. La journée passe calement au gré des vagues et du ronronnement des moteurs du grand ferry GNV. Ces deux derniers jours au Maroc nous ont épuisés du point de vue Stress.
Vendredi 9 avril, nous débarquons à Barcelona vers 8h45 après 1 bonne heure pour les divers contrôles de police et de douane. Traversée de Barcelona direction l’autoroute pour la France, via la Junquera et le retour à Delley est sans histoire. Vers 19h00, nous pouvons dire « Home Sweet Home » après 4471,6 km, traversée en ferry exclue!

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Miniature de notre Hilux/Gazell réalisée en 24h à Zagora