Jour 1 – 16.8.2016

Départ tranquillo vers 9h50 de la maison, direction l’Italie via le Grand Saint Bernard. En passant à Martigny, nous décidons de faire le col du Grand Saint Bernard que ni Corinne ni moi n’avons jamais emprunté. Chose dites chose faite, vers 12h30 nous parquons près de l’hospice et après un petit repas que nous attendrons tout de même 30 min (une salade et une croûte au fromage), nous visitons le musée et le chenil où les chiennes et le seul mâle de l’élevage dorment paisiblement. Puis nous descendons sur Aoste pour prendre l’autoroute de Genova. Après Turin, c’est sous un déluge (pluie et grêle) que nous atteignons Cuneo. Rapide recherche d’une place de stationnement pour la nuit et c’est pour le camping de Limone del Piemonte que nous nous décidons. Dernier spot pour camping-car et nous partons souper en ville où nous essuierons une seconde averse de grêle. Limone est une charmante petite ville, station de ski en hiver, très pittoresque et animée en été. On nous servira la meilleure polenta que nous n’ayons jamais mangé ! Décidément, à chaque départ, nous avons du mauvais temps.

dscn2047DSCN2044 DSCN2045 DSCN2049

Jour 2 – 17.8.2016

Super bien dormi, et le soleil est de retour. Excellent, nous allons pouvoir faire cette fameuse route du Marguareis ou Via del Sale en italien. Après le petit-déjeuner et le plein de diesel, nous montons de Limone vers Limone 1400, puis vers Baïta 2000. Nombreux sont les quads que nous laissons filer sur la piste du guichet d’entrée. Petite attente, et 15€ plus tard, nous commençons à monter sur la route du Marguareis. Petit arrêt à la station supérieure du téléphérique pour abaisser la pression des pneus de 3,2 bar à 2,7, et c’est parti. La route est étroite et par endroit fait monter les pulsations. Ceci surtout lorsque qu’il faut croiser un autre véhicule. Heureusement pour nous il n’y a pas de gros 4×4, mais quelques Panda et autres Suzuki, et surtout des quads, des motos. Et des VTT aux solides mollets. Les paysages sont parmi les plus beaux que nous ayons vu ! A recommander absolument. 93 km et 3h40 sans toucher de l’asphalte !Beaucoup d’italiens vont jusqu’à la baïta-restaurant de montagne pour prendre le repas de midi ce qui explique que la route soit ouverte dans les deux sens (car au début du parcourt on se demandait pourquoi la route n’était pas ouverte un jour dans un sens et le lendemain dans l’autre sens pour éviter le croisement parfois scabreux!) La descente est tout aussi magnifique, passant au travers de territoires à tétras lyres ! Un Defender avec un setter anglais au bord de la route et une brève conversation avec le patron du chien qui confirme que les tétras-lyres sont présents en nombre. Nous faisons halte à la première hostellerie pour une bière et un panino bien mérités. Nous reprenons ensuite direction la mer pour passer la nuit au camping OASIpark de Diano Marina. Plus de 300 camping-cars et nous trouverons encore une place tranquille pour y passer la nuit.

IMG_0315 DSCN2051 DSCN2052 DSCN2055 DSCN2057 DSCN2058 DSCN2059 DSCN2060 DSCN2063 DSCN2065 DSCN2067DSCN2071

Jour3 – 18.8.2016

Cette nuit il a fait chaud à l’intérieur de la Gazell(r), on devait bien avoisiner les 30oC ! Finalement c’est vers 8h45 que l’on se réveille. Petit-déjeuner au soleil puis départ pour San Remo. On rejoint la SP1 qui longe la Riviera dei Fiori et rapidement on doit se rendre à l’évidence que en cette saison de ferragosto ça ne sera pas gâteau pour trouver une place de parc ! Ça ce confirme, de Diano Marina jusqu’à San Remo non seulement on roule presque au pas mais il n’y a aucune place de parc de libre – incroyable mais vrai ! Donc, on décide de reprendre l’autoroute pour Menton où nous nous parquerons en limite de Roquebrune et Menton. Comme il est 13h00, ce sera tout d’abord un saucisson-beurre et une eau minérale, dans une petite échoppe très sympa où le café baisse de prix selon la politesse du client lors de la commande ( « café : 2€10 » jusqu^à «  Bonjour j’aimerais un café s’il vous plaît : 1€30 ». Puis promenade vers le centre de Menton pour quelques achats dont des citrons et cédrats confits – un délice ! Et de la confiture de bergamote ! Encore une coupe de glace et nous reprenons la route pour le Mercantour et la bourgade de Sospel et le camping du Domaine Sainte Madeleine. Accueil sympa et place à choix ; piscine, sanitaires et douches propres et pizza au feu de bois faites devant soi pour le souper – que demander de plus ! Demain, nous allons faire une journée autoroute direction de l’Espagne.

DSCN2072 IMG_0330img_0276 IMG_0312 IMG_0277 IMG_0279 IMG_0280 DSCN2076

Jour 4 – 19.8.2016

Journée autoroute avec en plus le retour des vacanciers français ! Journée classée « rouge » par bison futé. Somme toute, on s’en tire plutôt bien, car Corinne, le grand maître des cartes (routières) trouve par des fois le moyen d’éviter les énormes bouchons d’Aix-en-Provence et de Montpellier. Vers 16h30, nous sommes rendu au Camping de la Nautique de Narbonne. Petit repas au resto qui est ouvert contrairement à notre première visite lors de notre expédition au Maroc. On hésite à rester deux journées mais l’orchestre et nos bruyants voisins qui joueront au foot jusqu’à 2 heures du matin, nous déciderons de reprendre la route le lendemain matin pour nous rendre à Collioure, d’où part le roadbook acheté chez Vibraction SàrL.

IMG_0334

Jour 5 &6 – 20-21.8.2016

Après avoir fait quelques courses à Narbonne, nous mettons le cap sur Collioure ; journée « rouge foncé » mais nous avons de la chance car les bouchons sont situés après notre destination. Arrivée à destination vers 13h00, nous sommes impressionnés par la foule ! Impossible de trouver un endroit pour se parquer et aller boire un petit café. Donc, on se dit qu’il faut mieux aller chercher un camping parmi ceux repérer sur la toile. Premier essai au Camping des Criques de Porteils. Camping 5 étoiles avec un accueil sympa, puisque c’est en voiturette de golf que je vais voir l’emplacement proposé. Il est face à la mer ! Tranquille et aussi en plein mistral comme on pourra le constater le lendemain ! C’est décidé, on fera une petite halte balnéaire dans cet endroit. On pourrais même y revenir en camping-car pour y passer une semaine ! Il y a pleins de possibilités : Collioure se trouve à 20 ou 45 min à pied selon le chemin choisi, et vraiment cette petite ville fortifiée vaut largement la visite – mais lorsque qu’elle n’est pas envahie par les touristes… Cette pause me donne le temps d’étudier le roadbook à fond et d’esquisser les éventuelles raccourcis asphaltés si cela s’avérait nécessaire ainsi que les zones par trop désertique et isolées pour un véhicule voyageant seul ! Deux journées passées en « dolce far niente » avant d’attaquer la première étape offroad qui nous emmènera de Collioure via la Tour Madeloc, en Espagne. Nous avons hâte de voir le niveau des pistes sur lesquelles ce roadbook nous fera rouler !

IMG_0284

DSCN2080 DSCN2086DSCN2088

Jour 7 – 22.8.2016

Voilà, cette fois nous partons pour la place du port de Collioure où ce trouve la case zéro du roadbook. Corinne a reçu les instructions pour co-pilote, Ozi Explorer est en marche avec la carte des Pyrénées au 50:000, on est parti ! Dans le village, nous prenons une petite route très étroite et nous montons à travers le Vignoble. On monte et monte jusqu’à sous la Tour Madeloc. On peut déjà faire halte pour prendre des photos car les points de vue sont juste incroyables. Nous rencontrons un couple de Belges au volant d’une Jeep qui fait aussi la « Traverse ». On se croisera encore souvent lors de cette journée. Ce qui est sûr c’est que comme promis, on ne touche pas l’asphalte très souvent !! Les pistes sont souvent étroites et par endroits il faut bien regarder au loin qu’aucun véhicule ne vienne en sens contraire ; sinon c’est la marche arrière pour celui qui monte. Vers midi, nous faisons halte sur une place de tir. Ahh , ce que c’est bon un sandwich avec une eau minérale. Ensuite nous montons dans un parc naturel vers le monastère de Sta Maria de Requesens où nous prenons un bon café dans une « cantina » de montagne entouré des vaches de leurs veaux et du taureau, mais avec vue sur le Monastère ! Vraiment trop beau. L’après-midi, c’est du offroad de premier niveau depuis Darnius pour les débutants que nous sommes. La piste qui nous mène vers Albanya est très pentue avec de beaux cailloux qu’il faut éviter et l’adrénaline monte car il faut vraiment faire très attention. A ne pas faire lorsqu’il a fortement plu, faute de finir dans un ravin si mal équipé, mais pour notre descente c’est OK car il faut bien soleil et environs 30oC. C’est bien content du parcours que nous arrivons à Albanya pour y camper au Bassegoda Park Center. Dernière place premium à 44€ pour une nuit et c’est pas la joie car pas propre du tout ! Mais enfin c’est juste pour une nuit et après cette première étape nous somme arrivés en environs 7heures à la case 164.

DSCN2089 DSCN2090 DSCN2091 IMG_0335 DSCN2093 IMG_0389 DSCN2095 DSCN2097 IMG_0358 DSCN2099

Jour 8 – 23.8.2016

Nous avons bien dormi car les températures sont restées relativement fraîches dans ce camping situé en pleine forêt. Petit déjeuner (sans pain, eh oui en Espagne le supermarché ouvre à 9h00) un bon café, rangement pour cette deuxième journée qui nous emmènera vers Camprodon. Une journée de haut vol pour moi et surtout pour Corinne ! En effet, la journée d’hier allait être presque « anodine » comparée à celle d’aujourd’hui. Surtout que pendant 5h30 et 66km nous ne toucherons pas l’asphalte. A noter la montée vers l’ermitage de San Antoni que je ne conseille pas aux SUV non équipé car les cailloux y sont nombreux et de taille respectables pour un SUV non ré-haussé !Une journée que l’on est pas prêt d’oublier. Vers 15h40, nous sommes au camping « Vall de Camprodon » 20€ plus taxes de séjour , tout compris, même le wifi qui fonctionne assez bien sur la place des camping-cars. Le véhicule n’a pas souffert du tout, mais l’intérieur de la Gazell était sans dessus dessous quand on l’a ouvert. Une bonne bière plus tard, nous avons vu passé la Jeep belge, et vers 17h00, deux véhicules offroad hollandais se sont parqué près de nous, le temps de faire connaissance et d’échanger nos impressions ! Le père au volant d’un Iveco 4×4 qu’il a transformé lui-même cet hiver et le fils au volant d’un Pajero bien équipé avec tente de toit. Une journée qui finit tranquillement avec une excellente bière « Damm Lemon » . Demain, pas d’offroad, nous allons visiter Andorre-la-Vieille.Nous stoppons donc le roadbook à la case 223.

IMG_0382 DSCN2102 DSCN2103 dscn2104DSCN2105 IMG_0381 dscn2104DSCN2108 DSCN2113 DSCN2114 DSCN2115 DSCN2116

Jour 9 – 24.8.2016

Nous souhaitons bonne chance à nos voisins hollandais et nous mettons en route vers Andorre-la-Vieille. Vers 12h30, nous passons la frontière et trouvons rapidement une place camping-car dans un des parkings payants près du centre-ville. Un bon repas avec menu complet pour moins de 10€ dans un bistrot juste avant le centre historique, que nous visitons. C’est bien-sûr, l’empire du duty-free avec ses nombreux commerces d’alcool, de tabac, d’électronique et les innombrables boutiques de modes ou l’on peut acheter toutes les dernières nouveautés. La ville vaut la peine uniquement si l’on est un accro du shopping ! Un photo souvenir de la fameuse œuvre sur le temps de Salvador Dali et c’est déjà l’heure de retourner en Espagne. Passage de frontière, avec pour une fois le contrôle de la Gazell, histoire de voir si il n’y a pas un requérant qui s’y serait caché (je suppose)… Puis nous faisons route pour Talarn, un petit village typique où nous camperons ce soir. La chaleur en fin de journée atteint les 35oC et nos boissons sont presque épuisées. Le coin semble être un endroit prisé pour les fans de parapentes. De la montagne en face du camping, on peut les voir descendre et remonter au gré de bons thermiques ; il y a en même qui font des loopings ! Au fur et à mesure, leurs véhicules arrivent au camping : des français, des Allemands, des Autrichiens, même un Italien. Un petit morceau sur le pouce et dès la tombée de la nuit et la température devenue à peine plus clémente, nous allons nous coucher, toutes les ouvertures de notre Gazell grandes ouvertes pour essayer de faire rentrer un peu de fraîcheur. Et la météo annonce 33 à 35oc pour les 3 jours à venir !

IMG_3541 IMG_3543 img_3544IMG_3548

Jour 10 – 25.8.2016

Cette nuit la température est descendue de façon abrupte, ceci grâce au vent qui s’est mis à souffler. Petit-déjeuner à l’ombre et à l’abri du vent, puis impérativement faire le plein de boissons diverses et de bonnes choses pour nos soupers sur le pouce du soir. Renseignements pris auprès d’un famille espagnole, il y a tout ce que l’on désire au village, La boutique d’alimentacion est tenue par une vieille dame très gentille qui parle français car nous dit-elle, elle a travaillé deux ans à Paris. Une boutique horsndu temps où le panier se rempli rapidement surtout de minérales, la fameuse Gazeoza, des Damm Lemon, et quelques pommes. Puis dans une salumeria où tout est fait pour donner envie, nous achetons encore quelques spécialités locales qui nous font déjà couler l’eau dans la bouche. Le patron nous offre même une saucisse sèche pour déguster. Rangement du tout dans le véhicule et départ direction la prochaine étape du roadbook par le col du Boïxo puis offroad pendant 10 km avant que les ornières signalées par le book nous fasse faire demi-tour. Elles sont gigantesques et j’ai peur de « péter » mon hilux s’y je m’y frotte. Demi-tour en démultipliée car l’endroit est peu large et en pente avec le début des ornières gigantiques ! Cette fois, c’est décidé, si la piste n’est pas visible sur le gps de l’Hilux – on renoncera. Donc route provinciale en direction d’ Alquezar. La route sillonne en mille virages au milieu des sierras et nous grimpons plusieurs cols absolument magnifiques qui nous donnent l’occasion de prendre de belles photos. On ne s’attarde pas trop car il fait 34oC à 1100m altitude – incroyable !! Arrêt lunch vers 14h30, à l’espagnole ! Puis on reprend la route pour arriver au Camping Rio Vero juste avant Alquezar vers 17h30. 17€ pour la nuit. Et un ruisseau qui coule le long du camping et où l’on peut aller se baigner ou du moins pour nous deux y refroidir nos pieds et mollets…Vivement le repas sur le pouce que l’on goûte à nos petits achats du matin.

IMG_3550 IMG_3551 DSCN2120 IMG_3567 IMG_0288

Jour 11 – 26.8.2016

Nous avons passé une nuit par procuration, car il y avait fiesta au bar du camping jusqu’à 5 heures du matin avec musique à fond sans égard envers les occupants. Finalement on a fait la grâce matinée jusqu’à 9 heures. Ce matin nous allons visiter la splendide et pittoresque petite ville de Alquezar juchée sur un rocher – quel point de vue ! – avec son monastère très bien conservé. Nous sommes les premiers visiteurs et pouvons profiter de la tranquillité avant la grande foule vers 11h30. Nous repartons ensuite pour Loarre pour y visiter son château médiéval construit par Sancho III de Navarre et qui, de loin se fond si bien dans le paysage qu’il est très difficile à repérer au milieu de la montagne. Ce château était une place fortifiée, donc château.fort avec tout ce qu’il faut pour tenir un siège, y compris des réservoirs pouvant contenir 80’000 m3 d’eau de pluie. La visite est très intéressante et depuis le chemin de ronde la vue s’étend jusqu’à Zaragossa ! Il est bientôt 14h30, donc l’heure de se trouver un petit resto. Notre choix se porte sur le resto du camping du Château de Loarre. Excellent choix pour un repas typique et succulent, tout compris pour un prix imbattable! Si vous passez par là, une pause s’impose et le service est vraiment très gentil même avec des touristes comme nous qui ne comprennent pas tout ce qu’on lui dit…Du château de Loarre, nous avons repris le roadbook de la « Traverse » depuis la case 674. La route nous emmènera en premier lieu vers les rochers Mallos de Riglos connu par les alpinistes et nous arrêterons pour la nuit au camping se situant juste sous les Mallos de Argüelo. Camping municipal avec une vue imprenable – même depuis la piscine – sur les Mallos et les vautours qui tournoient dans le ciel juste au-dessus de nos têtes. Jumelles sur la table, nous nous installons pour y passer la soirée. Corinne profite de faire quelques longueurs et moi d’une bonne Damm Lemon bien fraîche ! Le temps de taper notre journée sur le blog, nous constatons qu’il y a une bonne ambiance dans ce petit village à flanc de rocher, car presque tous les habitants se retrouve au bar du camping ; les discussions y sont animées, jeunes et vieux vont et viennent et les petits profitent de ces instants sans surveillance pour jouer à grands cris, ceci jusqu’à 22 heures passées. Roadbook case 700.

IMG_3567 DSCN2133 IMG_3587 IMG_3599 IMG_3604 DSCN2136 IMG_0303IMG_3639IMG_3646

Jour 12 – 27.8.2016

Après une nuit que nous pensions être tranquille et qui finalement fût catastrophique grâce aux nombreux chiens qui hurlaient à la mort toutes les demi-heures et la cloche de l’église qui sonnaient non seulement les heures mais aussi les demi-heures nous avons très très mal dormi ! Déjeuner rapide et départ pour les Bardenas Réales, une vaste réserve naturelle, provenant d’un lac et de vastes marais qui suite à l’érosion se sont vidés dans l’Atlantique, il y a 10 millions d’années. Nous avons pris la route rapide jusqu’à Sabada, puis avons suivi notre roadbook de la case 850 et voilà nous entrons dans cette réserve naturelle. On se croirait quelque part en Australie de part les paysages et nous n’aurions jamais pu imaginer que cela existe en Europe de l’Ouest. Endroit privilégié des oiseaux lors de leurs migrations. Nous y verrons à nouveau des vautours, mais aussi des cigognes. Il y a de nombreux étangs et de petits lacs qui sont les vestiges du grand lac d’autrefois. C’est peu dire que nos appareils photos ont chauffés… Nous suivrons le roadbook jusqu’à Carcastillo ( case 902) se qui nous permet de faire un minimum de route asphaltée. L’heure étant avancée après notre repas à Carcastillo, nous repartons en route rapide pour le Camping ITUBERO de Lumbier – pas cher mais pas très soigné…- nous préparons notre « campement » sous 35oC ! A noter aussi que dans tout le village traversés ce jour Mélida, Rada, Carcastillo, les rues étaient parées de grosses et solides barrières servants à diriger les taureaux lors des Fiestas de Ganado ou courses de taureaux !

DSCN2148DSCN2149 NRFC8666 DSCN2159 IMG_3661 DSCN2165 DSCN2166img_3672

Jour 13 – 28.8.2016

Voilà, aujourd’hui c’est le dernier jour pendant lequel nous suivrons le roadbook de la traverse. Nous partons de la case 950, et on se trompe; pardon je me trompe à une intersection et après avoir tourné en rond pendant 40 minutes au moins, nous retrouvons la route d’El Coaz. La case 954, nous envoie dans le village d’Eparoz ce qui est une erreur, et c’est par une piste très pittoresque que nous atteignons El Coaz. De là, la piste monte en forêt jusqu’à un petit col à 1004 m alt. et ensuite s’en va vers Azparren, Aribe, jusqu’à Aria où nous ne trouverons jamais la route et le sentier partant à droite (case 970)! Après avoir essayé pour ainsi dire toutes les pistes partant de Aria, nous devons rebrousser chemin et prendre la nationale vers Orbaizeta et sa fameuse fabrique d’armes, Où nous reprenons, à la case 972, la piste cimentée qui nous fait monter au col Orgambide. C’est à 5km/h et par un brouillard à couper au couteau qui nous atteignons le col. Des chevaux en pâture sont au bord de la route. Puis la piste redescend vers Esterencuby, St Michel et finalement nous arrivons à St Jean Pied de Port! Le temps de trouver le Camping municipal qui est très bien c0té sur TripAdvisor et également très bon marché, dans le 10€ la nuit, nous partons au centre-ville pour y faire des achats, comprenant un béret basque pour mes sorties chasse et pêche, des piments d’Espelettes en tresses et en gelée, des fruits confits, etc. Les boutiques sont attrayantes et ceux qui s’en occupent vraiment sympathiques!

DSCN2177 IMG_3681 IMG_3686IMG_3692 LZAM9191 IMG_3696 img_3697IMG_3704

img_0308

Jour 14 – 29.8.2016

La nuit fût fraîche, ce qui nous change des nuits espagnoles. Vite je me dépêche d’aller acheter un bon pain tout frais et deux croissants pour le petit-déjeuner avant de repartir pour Bayonne afin de prendre l’autoroute du retour. Voilà, c’est le retour dans les bouchons, les conducteurs stressés qui finissent par me stresser aussi. Ensuite, via Bordeaux nous stoppons à Périgueux, plus exactement au Camping du Bois du Coderc pour une dernière halte. Il y a de la place, et il est très bien tenu avec un accueil sympa. A 15€10 la nuit pour deux : rien à redire.

img_0309

Jour 15 – 30.8.2016

Dernière étape, principalement que sur autoroute pour avaler le mieux possible les 687 km nous séparant de la maison. La Transeuropéenne (E70)Roadbooks GPS c’est son nom : Brive-la-Gaillarde – Clermont-Ferrand – Lyon – Genève – Lausanne – Delley. Vers 17h, nous parquons notre Hilux devant la maison, après un petit tour de 3387 km. Même si nous n’avons pas pu toujours suivre le roadbook pour des raisons de sécurité, car même si j’ai pleine confiance en notre véhicule, il y bien des endroits offroad de la Traverse, où je n’aimerais pas casser un cardan ou avoir une panne en y étant SEUL. Mais c’est une aventure que nous renouvellerons peut-être  dans le futur, mais à deux véhicules…

IMG_3707