C’est le Départ! (J1 – 6 mai)

Après une bonne semaine de préparatifs, nous voilà prêts au départ. Les chiens de chasse sont en pension et le camping-car chargé. Ne pas oublier les diverses cartes de la Scandinavie. Pipa, notre Podenco nain qui nous accompagne est installée et sanglée. Plus qu’à tourner la clé de contact et c’est parti, avec le but d’arriver dans la région de Francfort. C’est autoroute à outrance, et il faut s’habituer rapidement aux voitures qui déboulent à plus de 200km/h, et font trembler notre Dethleffs. Attention la vigilance est de mise – toujours un oeil sur les rétroviseurs. Vers 16h, nous recherchons une place de stationnement pour la nuit. C’est près d’un hôtel-restaurant mettant à disposition deux places pour camping-caristes, mais arrivant, l’hôtel est fermé pour rénovation. La patronne nous autorise quand même à passer la nuit sur la place de parc. Un petit repas rapide et dodo car 100% d’autoroute c’est fatiguant…

Autoroute toujours…(J2 – 7 mai)

Aujourd’hui nous pthumb_IMG_3170_1024artons direction Hambourg / Neumünster. Hier soir, nous avons repéré la « Stellplatz » – Am Stadtwald! Après avoir passé Hambourg, où je laisserai mon rétroviseur droit, explosé dans l’angle d’un container, suite à un changement de colonne dans les embouteillages, nous faisons une petite pause café. En fin d’après-midi, nous arrivons à la place de camping de Bad am Stadtwald et on s’installe pour notre deuxième nuit, sans oublier de prendre l’apéro et de se faire un bon repas bien mérité.

Danemark – nous voilà (J3 – 8 mai)

DSCN1694_10245h00, réveillé par le chant des oiseaux et le bruit des camions roulants sur l’autoroute toute proche, je mets du temps à me rendormir. Finalement c’est vers 7h30 – que je me lève et pars sortir Pipa qui ne tient plus en place. Après le petit déjeuner, nous partonspour l
e Danemark, ou plus précisément Ribe – une des plus vielle vill
e danoise. Après 2h30 de route au travers d’une campagne verdoyante, notre première étape est le musée Viking de Ribe. L’endroit est sympa mais plutôt destiné aux enfants. Tant pis, on fera avec et il y a tout de même des choses intéressantes à découvrir. Encore quelques photos et un lunch plus tard – excellent par ailleurs – nous repartons direction le centre-ville. A proximité directe, nous trouvons une place de parc pour camping-car gratuite (c’est rare) et en 5 minDSCN1698_1024utes de marche nous sommes plein centre. En se promenant sous le soleil, l’envie nous prend de manger une coupe Danemark, sauf que le jeune homme derrière le comptoir ne comprend pas ce que c’est. Finalement c’est deux boules « caffe latte » surmontée de soft ice vanille et de chocolat chaud que nous dégustons sur la terrasse. Nous passerons la nuit au camping RibeCamping.dk ***, situé à la sortie de la ville en bordure de forêt. Accueil très sympa, et enfin un wifi de qualité pour 30DKr par jour, soit 6,5€. Découverte du camping qui offre même des cuisines toutes équipées, piscine, terrains de jeux, bref un vrai 3 étoiles. Le soir, il fait vite froid et le chauffage d’appoint électrique que nous avons emmené fait très bien son travail et on économise le propane pour les soirs où on n’aura pas d’électricité. Essai de connexion sur Swisscom TV air – résultat : ne fonctionne pas à l’étranger (sic) ! Zaatoo trop compliqué et payant (sic no2) enfin finalement heureusement que l’on a les films chargés par notre fille Annabelle sur notre laptop.

Les bords de mer (J4 – 9 mai)

Aujourd’hui la montée vers Skagen continue, mais sous la pluie et le vent. Tout d’abord, nous allons par les petites routes à Oksby pour y voir son Phare et faire une ballade sur la plage à la recherche d’ambre. Pipa adore se promener sur le sable. On cherche de l’ambre mais pas facile – 2-3 jolis cailloux finissent dans nos poches. Quelques photos, puis un bon thé à la menthe pour se réchauffer, et on reprend la route le long de la côte. Les paysages sont splendides et atypiques! De nombreux migrateurs se reposent sur les bancs de sable ou dans les prairies humides, plusieurs espèces d’oies sauvages, un huitrier-pie, des bécassines, des mouettes rieuses, des vanneaux, etc. Nous faisons halte à Ringkoping, attirer par des pêcheurs qui sont postés le long du canal reliant la mer au fjord. Ils pêchent des petits harengs à la gambe. Impressionnant ! Ils en sortent des dizaines et des dizaines, certains ont même un aide qui décroche les poissons ! Corinne, elle va voir un ancien bunker de la deuxième guerre mondiale qui avait été construit par les Allemands. Lugubre… On reprend la route pour cette fois aller jusqu’à Thyboron où se trouve le Thyborøn Camping Hotel & Hytteby. Arrivée vers 18h00 et accueil sympa. Notre place est très calme car avec le mauvais temps, les occupants du camping restent dans les tentes et autres caravanes. C’est un très beau camping – il faudrait revenir par beau temps pour y passer quelques jours. A 200m de la mer et des dunes de sables, un endroit tranquille pour laisser passer la tempête en espérant que demain il fasse beau pour aller encore une fois sur la plage avant de prendre la route pour la prochaine étape.DSCN1736_1024 DSCN1716_1024

Skagen-Grennen c’est magique (J5 – 10 mai)

Cette journée s’annonce sous le signe du soleil…et d’un vent à décorner les bœufs qui nous accompagnera tout au long de la journée et de la soirée. Pour de la promenade matinale avec Pipa, c’est le pull en laine, la veste chaude avec capuchon et presque les souliers à crampons pour tenir – tant il souffle fort! Voilà – prêts à partir pour l’extrême pointe du Danemark – là où la mer du Nord et la Baltique se rencontre à sens opposé ! Première surprise quand le GPS nous amène à un ferry ?? Attention, à bien paramètres votre GPS! Résultat, il nous faut faire le tour de la baie Nissum Bredning, via Lemvig, Humlum, Thyholm via Thisted et par la nationale jusqu’à Hjorring, puis de là, on traverse direction Skagen et Grennen par la route touristique qui est ma foi fort jolie au contraire de la nationale qui passe au travers d’une campagne monotone. Nous faisons halte à Hirtshals – petite ville en bord de mer  avec un joli port et une plage de sable à perte de vue. Nous y trouvons un café sympa mais bondé, qui ne laisse pas augurer du meilleur,mais erreur après quelques « longues » minutes d’attente, nous sommes servis et notre repas sera vraiment succulent. Vers 16h00 nous nous parquons à Grennen et partons à pied sur la plage pour nous rendre au fameux point de rencontre des deux mers ! L’endroit est tout juste magique – et plus encore – le voir en vrai après l’avoir vu à la télé, c’est encore plus incroyable ! Les vagues arrivent quasiment de front les uns contre les autres et se percutent dans des remous blancs d’écumes ! Sur le parking, juste à côté de notre Dethleffs, il y a le même « Magic Edition » mais je pense une année plus âgé que le nôtre. Petite photo souvenir et c’est le départ pour le Bunken Strand camping à 15 km en redescendant sur Frederikshavn que Corinne avait repéré à l’aller. L’accueil y est vraiment super sympa et on peut se garer là où l’on veut. Génial, on est à 100m du bord de mer, c’est un des coup de coeur de notre voyage!. Une petite promenade avec Pipa pour découvrir la plage et départ sous les couettes avec chauffage car le vent froid fait baisser rapidement la température dans notre logis à quatre roues. DSCN1749_1024DSCN1764_1024

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L’île de Fyn (J6 – 11 mai)

Journée autoroute, puisque cette étape doit nous conduire à Nyborg juste avant le pont du « Belt « qui relie l’île de « Fyn » à l’île de « SJÆLAND » où se trouve Copenhague. 385 km à avaler mais avant encore une jolie promenade sur la plage du Bunken Strand camping où l’on verra des traces toutes fraîches de chevreuils qui viennent sur le sable pour y brouter des algues…peut-être ? Ensuite c’est le départ via Aarestrup – Randers – Aarhus – Horsens – Kolding. De là, un pont nous emmène sur l’île de FDSCN1774_1024yn, nous passons Odense, et vers 15h30 nous arrivons au NyborgStrand camping. On a une place avec vue sur la Baltique, et sur la plage des pêcheurs – qui campent au même endroit – reviennent de leur journée en mer sur des petites barques à moteur. Il semblerait que la pêche ait été bonne – l’un d’eux a une espèce de cabillaud qui fait bien 2-3kg. Ils pêchent avec des leurres de 6-8cm de couleurs fluo. Nous partons vers le centre-ville (1 heure de marche aller-retour) et c’est la déception car il n’y a vraiment rien à voir et la plupart des boutiques ferment à 17h30 ! Mais là, juste avant l’entrée du camping dans un petit pré engazonné nous voyons deux beaux lièvres qui ne semblent pas apeurés, puis depuis le camping-car se seront encore deux autres lièvres que nous pourrons observer. Ils se baladent sur les petites dunes de sables à une dizaine de mètres des camping-cars et autres caravanes. Voilà, en tout et pour tout rien de passionnant. Nos prochaines étapes : Copenhague, puis la Suède où nous planifions d’entrer par le pont qui relie le Danemark à Malmö.

Copenhague et Carlsberg (J7 -12 mai)

thumb_IMG_3204_1024Aujourd’hui, départ en direction de Copenhague pour y visiter le musée Carlsberg. Je cherche un parking et Mr GPS m’indique le parking de Carlsberg. Bon, on rentre 100 m dans une zone piétonne ce qui stresse mon co-pilote et nous voilà parqué et prêt pour la visite. Une bonne heure de visite avec des explications en anglais et chacun deux bières gratuites en dégustation. Passage à la boutique – gifts pour les garçons et un 6pack pour la route – nous profitons du wifi gratuit, et nous retournons au parking sous une pluie battante ! Que faire maintenant ? Nous renonçons à visiter la ville pour cause de pluie et de rafales de vent (et oui lui encore et toujours !) et décidons d’aller nous reposer au Charlottenlund Fort camping repéré par Corinne lors des préparatifs au voyage. Nous voilà rendu et câblé au 220V. Chauffage auxiliaire en marche car il ne fait vraiment pas très chaud ! L’endroit est bien fréquenté mais super bien placé en bord de mer baltique avec vue sur les docks de Copenhague, situé au milieu de anciens bunkers avec leurs énormes canons rouillés qui devaient servir antan à protéger la métropole des envahisseurs. La patronne nous informe que c’est plein tous les weekend de l’année – c’est normal, car l’emplacement est idéal pour visiter la ville. Réservation obligatoire! Zut, le wifi n’est pas assez puissant, et il faut se rendre à l’accueil (on y sert sert un excellent macchiato) pour se connecter! On discute de la suite du périple – visiter la ville? ou continuer, les prévisions météo font que nous prendrons la route de la Norvège via la Suède. Malmö – Göteborg – passage de la frontière à Strömstad en direction d’Oslo.
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Öresund (J8 – 13 mai)

DSCN1792_1024Un bref coup d’œil à la météo qui est très instable, du genre deux jours de beau temps puis deux jours couvert ou pluvieux – on ne va pas prendre de coup de soleil! Traversée de Copenhague par le centre-ville, arrêt avant le pont Öresund pour faire refaire un stock de nourriture et de boisson, sans oublier des biscuits pour Pipa et nous voilà reparti pour la grande traversée de 7845m! C’est impressionnant et nous arrivons à la frontière suédoise. Alors que tous les blogs et autres bouquins vous disent qu’ils n’ont jamais vu un seul douanier, et bien nous on y a droit !!! Très sympa le douanier ! Il nous demande où on va ? Pour quoi faire ? as-t ’on un chien ? Ben oui…un tout petit ! Et crac !Passeport de santé du chien svp !! Voilà Môssieur le Douanier…ouf ça passe, mais ça me stresse un peu car pour l’entrée en Norvège, n’en faisant qu’à ma tête, je n’ai pas fait le vermifuge anti échinococcose à Pipa…Au pire, ce sera retour en Suède, pour faire le traitement chez un vétérinaire repéré tout près du prochain camping. On fait de l’autoroute à fond, et vers 17h00 on arrive au Unda camping près d’Uddevala en bord de mer. Lethumb_IMG_1115_1024 responsable arrive 30 min après mon appel mais il est très sympathique et m’explique qu’il a dû aller chercher sa fille à la maternelle et lui acheter une glace, car elle avait été très sage. Il ouvre le portail et me dit de choisir la place que je veux et que ça fera 200SKr en cash ! Oups, moi je n’ai pas de cash en SKr –pas de problème me répond-t ’il, il n’y a qu’à aller à la « cash-machine » de la petite ville d’à côté et on peut même s’y rendre à pied ! Oui, mais ça fera quand même 40 minutes aller et retour. Après ça, un bon apéro suivi d’un bon repas chaud, préparé par ma Corinne, et on peut enfin se délasser en regardant le magnifique couché de soleil sur les petites îles plates de cette région. Demain, on tente le passage en Norvège sans vermifuge, dixit « sans risque, il n’y a pas d’aventure »

J’adore les bus de Polonais (J9 – 15 mai)

DSCN1800_1024Nous avons passé une excellente nuit, bien au chaud, car ce petit chauffage d’appoint électrique fait vraiment des merveilles. 8h00, Pipa commence à s’impatienter et nous fait comprendre qu’elle veut aller faire sa promenade. Le temps de mettre en route un bon café avec la moka que nous ont offert Dominique et Adil, et nous voilà en forme. Aujourd’hui, c’est l’heure de vérité, va-t’on être bloqué à la frontière norvégienne pour cause de non-vermifuge ou alors les douaniers seront à la pause et on passera ?! On sera fixé dans quelques heures. Nous avons pris l’option de rouler vers Lillehammer et avons prévu deux alternatives pour passer la nuit. Alternative no1 – on roule et on en a marre vers Oslo et il y a un camping chouette dans la banlieue (mais on a déjà écarté l’option visite de la ville, car c’est l’Ascension et il va y avoir foule !) ou alors alternative no 2 – on roule jusqu’à Tangen ce qui fait 385km, mais cela nous permet de passer plus de temps à Lillehammer, si on en a envie. L’autre alternative, je ne l’envisage que peu ou pas, c’est retour en Suède pour trouver un véto, qui administrera le vermifuge à Pipa et apposera son cachet dans le livret de santé pour ainsi pouvoir passer la frontière deux jours plus tard ! Oui, il faut bien que ça sorte sur sol suédois. Voilà, le patron qui se pointe pour encaisser ses 200SKr, et ça aurait été parfait si ce camping n’avait pas un besoin urgent de rénovation. Mais l’endroit aura été très calme et le patron très gentil (il me rappelle Alain Suter, le footeux zurichois). Sur ses conseils, on va prendre la petite route des fjords jusqu’à Uddevala où on rejoindra la E6 qui va à Oslo. Voilà un détour que l’on ne regrette pas, car les paysages sont tout simplement grandioses. 40 min plus tard, nous voilà de retour sur la E6, direction Störmgard – la frontière. On arrive à la Douane et un car de polonais nous dépasse. La chance, les douaniers le font parquer pour un checking des passagers. YES !! Plus de douaniers et nous on passe – merci les polonais. Je mets les gaz et hop destination Tangen et le Tangennodde camping situé au bord d’un lac entouré de forêts. 250 NKr plus tard, on est parqué et prêt pour l’apéro. Quant au wifi – super strong- d’après le chef, il faudra aller se connecter près du chalet de réception, sinon, pas possible. La soirée passe tranquillement, Corinne tricote, je pourrai mettre le pull avant le cap Nord (enfin même si il n’est pas pour moi…) ; il y a un peu trop de vent pour s’assoir dehors et profiter du soleil couchant. Est-ce que l’on sortira les chaises en la table de camping avant notre retour à Delley ? – That’s the question…

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Lillehammer (J10 – 15 mai)

Il y a eu une gelée blanche cette nuit ! 4 degré au thermomètre, brrr. Je file vite à la réception et j’expédie mon blog via wifi. Je surfe un moment (météo, pêche, activités à Lillehammer) puis on déjeune tranquillement avant de se mettre en route pour Hamar. Là, il y a un bancomat pour retirer des couronnes norvégiennes (Nkr). On se parque, je sors et le camper se met à rouler !! 3xM…, j’ai pas mis le frein à main, Corinne qui ne peut pas enlever sa ceinture, prend 10 ans d’un coup. Ouf ! frein serré – rien de cassé – je peux aller chercher du cash. On arrive à Lillehammer qui sied au bord du lac Mjosa. Promenade en ville, casse-croûte rapide, un excellent expresso dans un petit bar et passage obligé au magasin de pêche pour poser des questions sur les permis de pêche. J’apprends que les permis sont journaliers ou pour toute la saison, de rivières ou/et de montagne – ah bon !? Je décide d’attendre avant d’en prendre un, car en plus c’est limité à la « Kommun » donc Lillehammer. On se parque au Camping & Hotell Touristsenter juste en banlieue de Lillehammer et « Graça as Deus » il fait grand soleil et super chaud. On sort la table et toutes les chaises, le grill et après s’être réchauffés au soleil nous faisons des rösti aux lardons et on mange enfin pour la première fois DEHORS !!! Point négatif (pour moi) l’ouverture de la truite et du saumon est retardée au 15 juin – ben zut alors !!

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Visite du site Olympique (J11 – 16 mai)

Hier soir, on a eu des voisins norvégiens qui, à peine arrivés dans leurs camping-cars, on sortit les tables et les chaises et ensuite ont bu des verres jusqu’à plus d’heure – mais sans faire de bruit ! Ce matin, le ciel s’est à nouveau couvert et la pluie nous guette. On est fin prêt pour la visite des tremplins de saut à ski. Depuis tout là-haut, je vous promets qu’il faut un sacré courage pour s’élancer…moi je le ferais peut-être pour minimum un million! Dommage, tout est fermé et n’ouvrira que le 1er juin. On profite de faire une promenade avec Pipa dans les bois environnants – la nature y est vraiment sauvage, à l’exception peut-être de…pistes goudronnées permettant l’entrainement d’été des skieurs nordiques sur leurs skis de fond à roulettes ! Y sont vraiment fous ces Norvégiens, mais pas étonnants qu’ils gagnent presque tout en ski de fond et que notre Cologna national vient dans ce pays pour s’entraîner !! Prochaine déception, le musée olympique est fermé jusqu’à la fin de l’année pour cause de déménagement dans un autre quartier , mais il faut s’y rendre pour le savoir… »No comment » La pluie se mets à tomber et ça sera un après-midi tranquillo avec le wifi à dispo. Corinne aimerait bien charger des bouquins sur son Tolino mais elle n’a qu’un code d’accès wifi ! Alors je me dis que si j’installe le système sur ma tablette, et connecte sa tablette de lecture via câble USB, je devrais pouvoir transférer les bouquins ? Après un ou deux essais, je pige le système et 25 min plus tard, les livres sont sur sa liseuse !! Nous savourons le reste de cette journée pluvieuse bien au chaud ! Motorhome Sweet Motorhome…

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Fête Nationale Norvégienne (J12 – 17 mai)

Durant la nuit passée, vers 3h30, on a été réveillé par des fans de techno qui avaient le son à fond et rigolaient bien – eux; puis on s’est rendormi. Le lendemain matin, il pleut encore mais moins fort, on fait le plein d’eau fraîche, vidanges des eaux grises et noires, puis départ pour Trondheim, soit 374km – le début des fjords de Norvège. En route, et vu le temps, on ne fera pas la route de Peer Gynt qui n’est pas asphaltée et passe au travers de réserves naturelles et autres tourbières, on reste sur la E6. Vers Ringebu, on est stoppé à l’entrée du village, car il y a cortège sur la route principale ! Tous les habitants en costumes traditionnels défilent pour la fête nationale et se rendent à l’église du village voisin – 20 min d’attente pour se faire un bon café et faire des photos du cortège – les enfants sont vraiment tout chous !!DSCN1820_1024DSCN1822_1024A Dombàs, la route monte et on découvre des paysages au doux mélange de montagnes et de steppes, on se croirait en Laponie, c’est vaste, avec des marais, des tourbières, des petits bouleaux, du lichen, c’est le parc national de Rondane. On en profite pour faire des photos, notamment une panoramique avec l’iPhone qui doit être trop belle. Des kilomètres de ce paysage, puis la route redescend sur Oppdal, et finalement on arrive sur Trondheim. J’oubliais de mentionner que nous avons eu droit à plusieurs giboulées de neige là-haut dans le parc de Rondane. Le camping pour la nuit sera à Storsanden. On est presque les pieds dans l’eau du fjord de Trondheim – face au fjord- et la pêche est libre ; donc après le souper, je pars sur le ponton du camping avec tout le matériel. Un échange avec un lituanien qui pèche là aussi, et je m’y mets, mais quel leurre choisir, les miens semblent trop légers, mais après avoir essayé 2-3 différents je prends un leurre souple fixé sur un montage pour la truite, et au bout de 8-9 lancers, un cabillaud de bonne taille le suit jusqu’en surface, mais ne mord pas et s’en retourne d’où il venait ! Ce sera ma seule vraie occasion, vers 22h00 je rentre au camper – bredouille mais content, et il fait encore bien jour. Demain matin, encore un petit coup de pêche, ensuite on reprend la route pour Grong (207km) ou au maximum Mosjoen (399km). Il y aura quelques visites à faire, dont la plus longue échelle à saumons d’Europe.
PS : le WIFI des campings est catastrophique, et j’ai dû racheter un pack itinérance Swisscom avec 50Mb !

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thumb_IMG_1165_1024Parc national de Borgefjell (J13 – 18 mai)

5h30 – Suis réveillé et pars pour la pêche. Au bout du deuxième lancer, un petit cabillaud suit le leurre, mais ne l’attaque pas – jusqu’à 7h00 il n’y aura plus rien. Comme Corinne vient voir ce que je fais avec Pipa, je décide de ranger le matériel au profit d’un bon petit déjeuner ! Chose dite, chose faite ! On se met en route pour une autre longue étape de plus de 350km. La route monte vers le parc national de Borgefjell, mais juste avant la montée, nous observons notre premier élan ! Pas besoin d’aller dans un zoo ! Mais pas le temps de faire une photo avec le 50t qui nous talonne… nous suivons une grande rivière, et par instant, on se croirait dans le film « Et au milieu coule une rivière » ! On trouve un endroit chouette pour faire quelques photos et une vidéo, ensuite collation et on repart sur cette route E6. Les paysages sont féeriques, le pays des trolls, genre « Alpes suisses » mais à 400m d’altitude !! L’échelle et le musée sur les saumons est fermé pour cause que ce n’est pas la saison des saumons, ils remontent vers août/ septembre, donc on continue direction Mosjoen où l’on arrive vers 17h00. Vite acheter du ravitaillement, et direction le camping Kvalitetshytter où nous faisons connaissance avec un couple de soleurois et un couple de vaudois de Romanel/Lausanne. Nous échangeons sur nos trajets respectifs et ensuite chaises dehors pour profiter des derniers rayons de soleil qui chauffent vraiment. Ce soir, nous nous offrons une pizza jambon-champignons à la norvégienne (enfin un peu comme celles de Cascais – genre PizzaHut) mais très gouteuses avec un verre de Shiraz du Chili en cubitainer. Blog, discussion whatsApp avec les filles , Astrid & Mémé et Cousin Loulou, qui annonce qu’il a changé sa caravane pour un Womo. La fatigue se fait sentir, normal, suis debout depuis l’aube et j’ai parcouru 381,5km exactement !

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Parc national du Saltfjellet (J14 – 19 mai)

Aujourd’hui, on avait prévu de faire une étape courte, genre max 100km, mais c’était sans compter sur les campings qui ne sont pas encore ouverts, car ici la saison commence vers le premier juin ! Départ de Mosjoen vers 10h00, pour suivre la fameuse E6. La route grimpe et grimpe vers le parc national du Saltfjellet. Après quelques kilomètres, nous voyons nos premiers rennes sauvages qui sont aussitôt immortalisés. Les paysages sont splendides, mais la neige se rapproche, et rapidement on roule sur un asphalte sec mais avec de la neige de chaque côté ; la route suit une grande rivière à saumons, et alterne avec des petits lacs aux eaux presque noires, on arrive au camping de Krogstrand, mais il est fermé, donc on repart ! Vers 15h00, on passe la ligne du cercle polaire 66’33N et il y a une espèce de yourte géante qui fait office de boutique souvenirs et café-restaurant. Les photos sont vite prises car à 1214m alt, il ne fait pas chaud, mais il y a un grand soleil. On échange quelques mots avec des français du Loiret qui font le voyage pour la 7ème fois et après avoir envoyé quelques cartes postales et bu un café,

thumb_IMG_3223_1024nous reprenons la route en direction de Fauske, thumb_IMG_1177_1024où il devrait y avoir le Campotel Fauske ouvert et sympa !! Ouvert oui, mais en rénovation, ça ne fait rien – la patronne nous fait un rabais pour la nuit et le wifi est excellent ! On est presque seuls, juste avec un  Bavarois solitaire qui dort dans son Renault Espace et a tout un attirail de télévision avec mini antenne parabolique – un peu le genre ornithologue; et vers 20h30, arrive encore un autre camper avec un couple de suédois. Ils doivent avoir le même livre que nous sur les plus belles routes jusqu’au Cap Nord, plaisante Corinne… Soirée tranquille et on constate que le jour dure plus de 20h par ici ; on s’approche du soleil de minuit. Encore un effort et on définit la route pour le lendemain – destination les Lofoten. Aujourd’hui, 273km d’avalé…

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Lofoten – premier cabillaud (J15 – 20 mai)

thumb_IMG_3232_1024Nuit tranquille dans ce petit camping et départ pour Bognes, l’endroit où on doit obligatoirement prendre le ferry. La route sillonne une nature quasi vierge, genre taïga avec des bouleaux et des aulnes partout. On pourra observer une femelle élan, puis un renne, finalement une poule de tétras des saules, enfin surtout Corinne parce que moi je conduis et la route n’est pas facile. Par moment, c’est les montagnes russes, sur quelques kilomètres on monte à près de 300m d’altitude, pour redescendre vers 20 m, puis ça remonte vers 280m et tantôt on roule dans un paysage hivernal, puis printanier. On arrive au terminal des ferries à Bognes avec une bonne heure d’avance et ça nous donne le temps de nous renseigner et de prendre un lunch rapide avant d’embarquer pour Lødingen dans les Lofoten ! Cela nous évitera d’aller jusqu’à Narvik pour ensuite rebrousser chemin après avoir visité les fameuses Lofoten ! La traversée est superbe ! On profite du wifi sur le ferry pour envoyer des photos via WhatsApp et après 1 heure, nous débarquons à Lødingen où il y a une aire de service pour campers avec toutes les commodités pour un prix modique de 20€ (c’est la première fois que l’on peut payer en €). De plus, nous sommes stationnés au port, sur une espèce de presque île, la mer à 20m ; donc, il me faut pas beaucoup de temps pour être la canne à pêche à la main, essayant d’attraper un poisson. Quelques touches sérieuses, puis un gros qui me « pête » la ligne, le temps de refaire un montage et je sors mon premier cabillaud ; pas grand, je dirais plutôt mini, mais il finira quand même à la poêle, et ce fût un délice : dommage du peu ! La marina de Lødingen, on la recommande. Un jour ou deux dans les Lofoten, puis départ direction Narvik, via la E10, passage de la frontière, et descente par la Laponie suédoise, via Kiruna, en direction de Luléa pour ensuite descendre la côte est de la Suède vers Stockholm ; faudra encore absolument s’arrêter dans un IKEA… Voilà une belle journée de plus qui s’achève et on a parcouru que 172 km ! Mais sans compter le ferry !!

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Winter is coming… (J16 – 21 mai)

thumb_IMG_1252_1024C’est une forte pluie qui est tombée toute la nuit, et continue à tomber à notre réveil. Même Pipa mets une croix sur sa sacrosainte promenade matinale! Alors que l’on avait prévu de passer encore un jour aux Lofoten – nous privilégions l’option de redescendre « au chaud » le long de la côte est de la Suède. Nous longeons les côtes des Lofoten et juste avant la fin, au milieu d’un village, il y a une femelle élan qui broute calmement les bourgeons ! Occasion unique, feux de détresse, arrêt d’urgence sur le trottoir et je descends prendre quelques clichés ! Pas rassurant cette bestiole, surtout qu’elle fait largement la taille d’un grand cheval !

DSCN1878_1024Et ça repart, on monte de 0m vers plus de 1500m, pour passer la frontière Norvège-Suède qui se trouve au milieu de la région la plus sauvage du Nord scandinave. Il y a en tout quatre parcs nationaux les uns à côté des autres. Mais l’ambiance avec le ciel couvert et la pluie, y est lugubre en enneigée à souhaits avec de petits arbres sans feuilles et à l’écorce toute noire… On est de l’autre côté du mur et «Winter is coming » on s’y croirait vraiment, sans rigoler ! On verra encore des rennes, puis un lemming kamikaze qui traversera devant Sir Magic White (nom donné à notre camping-car) lancé à 90km/h et dont on ne saura jamais s’il rigole de son intrépide traversée de route, ce soir, au Pub de Lemming city ?? Tous les lacs que nous voyons sont gelés, complètement ou partiellement et le paysage devient vraiment hallucinant. Finalement, nous abordons Kiruna, et ses mines de bauxite (minerai de fer) à ciel ouvert. Quelques photos tout en roulant et la route continue! Enfin, on roule enfin au soleil et c’est un vrai paysage de forêts et de petits lacs qui s’alternent et donnent envie de s’arrêter et d’aller faire une excursion, mais la température n’est pas très élevée et ils nous restent encore du chemin pour atteindre le Gällivare camping où nous passerons cette nuit et qui dispose d’un excellent wifi qui est gratos! Le temps de faire un FaceTime avec Dom et d’essayer avec Annabelle et Stéphanie, je subodore une petite sortie pêche car la rivière coule à moins de 30m de notre camper. Longue étape aujourd’hui de 413km !

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Les Sami (J17 – 22 mai)

Misère, le ciel se couvre ! On range nos affaires, et nous voilà prêts à partir pour Luléa, via Jokkmokk où nous voulons visiter le musée Sami. Des kilomètres de route bordée de forêts de chaque côté et entrecoupées de temps à autre par des lacs aux eaux limpides. Le long des routes, on voit cette fois très régulièrement des rennes qui broutent l’herbe salée des bas-côtés. On arrive à Jokkmokk et trouvons facilement le musée. Passage à la boutique du musée qui possède des articles intéressants à ramener comme cadeaux. La visite est vraiment très bien faite et intéressante au possible -à recommander!. Toute l’histoire des lapons ou Sami y est retracée, habitats, coutumes, chasse, pêche, élevage des rennes, etc. il y a même un video-show avec GoogleEarth qui nous emmène à travers le pays lapon sur écran 300° : on y a l’impression de voler. Juste génial ! Ensuite, passage au resto du musée pour y manger un sandwich à la viande de renne. On repart pour Luléa et le camping First Camp où nous arrivons vers 17h00 après 266km. La pluie s’est remise à tomber de plus belle, et le vent souffle en grosses rafales !

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Et la neige tombait (J18 – 23 mai)

thumb_IMG_1265_1024La nuit s’est bien passée et nous faisons une petite grasse matinée car il pleut des torrents depuis hier soir ! Je ne pensais pas qu’il pouvait exister des gouttes d’eau aussi grandes. Le wifi est catastrophique, mais la bonne nouvelle c’est que je me suis trouvé un endroit pour pêcher à la mouche ! Les prix sont corrects et on pourra dormir dans notre camper, comme dans un camping et avec l’électricité. Je me réjouis, mais dehors ça devient le déluge. On va dédier la matinée au shopping Mall de Luléa et après avoir mangé chaud, on repartira direction Uméa. Finalement, on aboutit chez Coop Sweden restaurant pour un repas simple, mais gouteux et ensuite le temps de faire des achats pour ces prochains jours, nous retournons au Camper mais sous des rafales d’énormes flocons de neige – eh oui – on me l’avait prédit, si la température baisse au-dessous de 2°c, il neige !!! Départ sur la E4 avec bourrasques de neiges, et ce n’est que 1h30 plus tard qu’il pleut à nouveau. Coup dur pour le moral, mais enfin on se dirige vers le sud, donc des températures plus clémentes à priori ! Cette route qui devient par tronçon à deux pistes, est du genre ennuyeux, si bien qu’après 150 km environs, on décide de prendre les chemins de travers pour aller faire une pause dans un endroit plus propice pour un café et biscuit que les petites places de parcs le long de cette E4. Finalement, on trouve un joli coin d’où on entend les oies sauvages qui se reposent sur les petits lacs des environs… Juste avant Uméa, la fatigue aidant, on s’arrête dans un FirstCamp, comme hier soir, et celui-ci est encore pire, au point que Corinne, qui en a vraiment marre, rédige un avis très négatif sur TripAdvisor !! On soupe, puis on visionne les vidéos et les plus de 200 photos prises jusque là que je viens de décharger du Nikon sur le AirBook de Corinne. Il y en a de vraiment jolies, mais les vidéos elles, manquent singulièrement de pixels…Dommage…Cet après-midi, on a roulé 279km.

Le Skuleskogen National Parc (J19 – 24 mai)

Aujourd’hui, on continue la descente vers Stockholm. Jolie promenade avec Pipa derrière le camping, car il y a une piste de ski de fond que l’on peut emprunter et qui se déroule en pleine forêt de sapins et bouleaux avec parterre fait de mousses multicolores et de myrtilliers dont on voit les milliers de bourgeons près à s’ouvrir en fleurs ! Avec le retour du soleil, une belle journée s’annonce… D’abord, nous faisons une petite excursion dans un musée en plein air, qui montre comment vivaient les nordiques après l’époque viking. L’endroit est infesté de scouts qui ont dû y passer la nuit, mais il a du charme. Comme l’endroit s’appelle Fjärdallen (comme les habits de chasse), la prochaine visite sera un outlet de la marque au renard roux, mais les prix ne sont pas vraiment plus bas que ceux en Suisse !? Enfin, la carte ne sort pas du porte-monnaie et on reprend la route jusqu’à un restaurant cité dans le guide dont nous nous servons pour notre périple en Scandinavie. Le Näske Krog à Bjästa. La cuisine y est bonne et je suis heureux de me mettre un bon steak sous la dent ! Le buffet de salade, les cafés et biscuit, comme on a pu constater, sont inclus dans le prix du plat principal ! Le ventre bien (trop ?) tendu, nous repartons pour aller marcher dans le parc naturel de Skuleskogen. Le parc avec ses sentiers en bois est vraiment très très beau et sauvage ! On essaie d’abord l’entrée Est, mais il faut faire 5.4 km jusqu’au fameuses gorges et falaises qui font sa renommée, donc après 1 heure de marche on fait demi-tour pour se déplacer en véhicule vers l’entrée Sud, mais là aussi c’est trop loin, et il se fait tard, bien que le jour se couche à environs 23h ! Encore une jolie balade et départ pour notre camping du soir – un petit camping en dehors des grands axes, le Storsjö Camping & Trädgard où le patron nous accueille avec un grand sourire, nous donne une place avec vue sur un joli lac et on y est au calme ! Etape courte, avec du soleil sans interruption, de 214km.

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Les haches Gränsfor Bruk (J20 – 25 mai)

thumb_IMG_1285_1024Notre étape du jour : Härnösand – Timra – Sundsvall – Hudiksvall. Corinne ne fait pas long pour s’endormir grâce au petit coussin de voyage ramené de Thailande par Annabelle, et elle se réveille juste avant notre premier arrêt à l’entrée du Sundsvall où il y a un grand Shopping Mall pour y faire provisions chez Coop et ensuite nous nous parquons à l’entrée d’IKEA ! Idem comme en Suisse, même les prix et Corinne en grande connaisseuse qu’elle est de la marque au blason bleu et jaune, ne trouve pas d’articles purement suédois !! On prendra notre lunch sur place (Fläskschnitzel/Köttbullar 16st/Melonsallad/Läsk – fry pafyllnin/Kaffee pour 158SEK) – c’est aussi bon marché !! Ensuite nous partons visiter la fabrique de haches Gränsfor Bruk qui fabrique artisanalement depuis 1868 et son petit musée qui possède plus de 2000 haches différentes ! C’est stupéfiant de voir la forge des haches et les ouvriers sont la plupart jeunes (je dirais la trentaine…) et au final je ressortirai avec une hache spéciale chasseur et Corinne avec un crochet à habits en forme de cœur forgé à la main ! Bon ! C’est pas le tout, il nous faut encore trouver un endroit pour cette nuit ; après deux tentatives infructueuses, dont une avec une marche arrière obligée dans un chemin à sens unique, nous notons que les campings suédois pourraient indiquer sur leurs panneaux d’entrée si c’est ouvert ou fermé – nom d’un c…. ! C’est finalement à Hudiksvall sur une jolie presqu’île que nous trouverons notre bonheur ! Joli endroit, que ce Malbadens Camping, situé dans une pinède où nous sommes pratiquement seuls et qui possède un wifi qui fonctionne ! Enfin !! Encore 228km de plus au compteur…

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Riverwild Fishing Camp (J21 – 26 mai)

Ce matin, on se la coule douce car l’étape du jour va être très courte. Après les tâches matinales, chose sérieuse : la réservation du ferry du retour de Trellenborg à Rostock. Un bon quart d’heure plus tard, c’est chose faite ! Nous embarquerons le vendredi 5 juin à 15h00 pour arriver en Allemagne vers 21h45. Une belle traversée en perspective. Nous quittons cet excellent camping pour nous rendre chez Riverwild Fishing Camp à Färila où nous passerons les deux prochains deux jours. Sur la route, arrêt « bancomat » à Delsbo donné par Mr Zenec (le GPS) chez ICA – c’est une chaine de supermarché mais qui possède des automates à billets dans presque toutes les filiales! Nous arrivons vers 14h00 chez Riverwild. Nous y serons seuls, tout le coin est pour nous. On se met d’accord sur l’endroit où poser le camping-car et après quelques essais, on est branché au 220V et de niveau. L’endroit est génial, la rivière est là juste 20m devant nous ! J’appelle le patron Mikael Frisk, qui me dit où sont les clés des toilettes et qui passera vers 17h00. On patiente sous les averses intermittentes, petit café par-ci, biscuits aux myrtilles et kit-kat par-là, et voilà qu’on frappe à la porte. C’est Mikael, un homme très gentil, patron d’une petite entreprise de terrassement du coin, politesses et petit blabla d’usage, puis Corinne me pousse, et à raison, à louer les services d’un pro du Flyfishing pour une demi-journée le lendemain. Quelques coups de fil plus tard, c’est chose faite, j’ai rendez-vous avec Matthias le lendemain matin à 10h00. Puis Mikael me montre encore où pêcher. 150m de berges juste en-dessous du camping, puis il nous quitte. Le temps est venu de sortir ma canne à mouche, de vérifier qu’elle est en ordre et de m’exercer pour ne pas avoir l’air trop bête demain matin. Souper, vaisselle, café, dessert, blog, et un bon film en attendant de voir si les ombres et truites mordent !!

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Et au milieu coule une rivière! (J22 – 27 mai)

On a dormi très bien, pas de bruit de moteurs, juste la rivière pour nous bercer ! Déjeuner, promenade, et préparation du matériel, essai des wadders, et j’attends le guide instructeur. C’est un jeune gars qui se présente, un peu timide, mais poli et pas avare en conseils sur la pêche à la mouche. Il a réponse à toutes mes questions, et me complimente sur mon casting. Les spots se succèdent, mais les poissons n’ont pas l’air décidés à mordre, puis vers la moitié du parcours de pêche, un poisson tire sur la mouche, mais sans vraiment prendre l’hameçon, donc ferrage dans le vide. Matt propose de changer de nymphe et de monter une petite émergente sur une potence environs 1 mètre au-dessus de la nymphe. C’est chose faite en un tour de main, et on continue, mais les eaux étant trop hautes, les poissons boudent ! Vers 13h00, on va sur un spot situé au bout d’une rangée de gros rochers qui entrent dans la rivière et au deuxième lancer, ça y est ! Un gros ombre tire sur ma ligne et se met à remonter le courant en descendant vers le fond de la rivière, 10 secondes de bonheur, avant que d’un gros secouement de tête, il arrive à se décrocher !! Matt est désolé et moi donc ! Mais quelle sensation ! On essaie de le faire mordre encore une fois mais pour ce matin c’est fini. Le guiding avec formation se termine et on rentre au camp. On se boit une petite Carlsberg et il nous quitte. L’après-midi, je remets ça, mais sans une touche ! Idem, pour le coup du soir. Mes épaules commencent à se faire douloureuses. 21h00, je rentre. Un bon café, la rédaction de mon blog et je pourrai tirer ma révérence pour cette première journée de fly fishing. Petite parenthèse, Matt aussi me confirme que cette région héberge une quantité importante d’ours et de loups. Honnêtement, le savoir n’est pas rassurant du tout. Points positifs de la journée : on a fait ZERO kilomètre…Corinne a fortement avancé son tricot et le frigo se vide !

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Et au milieu coule une rivière – suite et fin! (J23 – 28 mai)

Journée entrDSCN1947_1024emêlée de soleil, de passages nuageux et de pluie, pendant laquelle j’aurai essayé de prendre un poisson sans succès. A ma décharge, le barrage situé plus haut, c’est mis à ouvrir les vannes avec pour effet une montée des eaux lente mais certaine. Ce n’est que partie remise, et ces deux jours m’auront permis de perfectionner mon casting et surtout la pêche à la nymphe et le lancer roulé. Demain, on reprend la route direction Gävle, qui devrait être notre prochaine étape. Note positive tout de même, et que j’allais oublier, Corinne a terminé son pull tricoté et a même fait un essayage. Il lui va très bien.

Stockholm – réservation obligatoire! (J24 – 29 mai)

Le temps maussade continue, et la nuit passée, on a bien cru que la pluie allait transpercer le toit du camper. Ce matin, c’est éclaircies et pluie, et on se prépare à partir pour Gävle. Après avoir fait nos emplettes dans un petit village le long du trajet, on décide de faire un trait sur la visite de la fabrique de whisky de Gävle et de poursuivre la route jusqu’à Stockholm et son camping pour womo en plein centre. Les kilomètres défilent à 100km/h. Avant Stockholm, nous tombons par deux fois dans des embouteillages de plusieurs kilomètres causés par des accidents, probablement normal un vendredi en fin d’après-midi ?! Mais ça fatigue et on est plutôt content d’arriver au camping du centre de Stockholm, où une jeune suédoise, charmante comme une porte de grange, me dit : «  Sorry  we’re fully booked for the weekend ». M…. alors ! On rentre vite les coordonnées GPS d’un autre camping à 10 km à l’extérieur de Stockholm – et roule mon ami ! Rita du GPS nous y emmène facilement et il y a de la place. Une fois installé, on fait le tour et nous constatons qu’il y a surtout des suédois (bizarre non ?) , quelques allemands, et un sympathique sujet de sa gracieuse Majesté, avec un vieux Land Rover Defender équipé pour l’Outback autralien ou les pistes d’Afrique, avec qui j’échange quelques mots après l’avoir complimenté sur son chouette Landy. Sur le capot, on peut lire www.InsearchofAfrika.co.uk. Too much ! Ce soir, c’est repas au petit resto Thaï du Bredäng Camping Stockholm. 375 SEK (env. 42 CHF) pour deux entrées et deux Padh Thaï et deux minérales, c’est pas très cher et c’est bon. On aurait aimé une serveuse thaïladaise un peu plus chaleureuse ou « un peu moins suédoise », mais faut pas exagérer non plus. Retour dans notre petit « chez nous » et grâce à un wifi qui fonctionne bien, on peut whatsapper et surfer à la recherche de camping pour nos prochaines étapes. Un coup d’œil à la météo : pluie pour samedi et dimanche. Non – quel surprise !

Tättö (J25 – 30 mai)

thumb_IMG_1374_1024Ce samedi, nous quittons le camping de Stockholm après avoir passé une bonne partie de la matinée à chercher un endroit sympa sur la route vers Trelleborg dans les différents forums sur la Suède. Corinne voulait la côte au-dessous de Nörkopping, là où se trouvent des centaines d’îles formées des grands rochers arrondis. Finalement, la prochaine étape sera le camping de Tättö Havsbad à Loftahammar. Situé sur une presqu’île nous devrions y être très bien. Une étape de 259 km à parcourir, mais avec le temps qui arrive, autant être sur la route qu’à visiter Stockholm sous la pluie. Et quelle pluie ! Rarement vu autant d’eau tomber du ciel ! Nous faisons la pause de midi dans un Rästa, sorte de Autogrill à la mode suédoise, puis nous repartons tranquillement et arrivons à notre camping vers 16h30. On choisit notre emplacement et décidons d’emblée d’y rester au moins deux jours. L’endroit est vraiment joli, et il y a un wifi acceptable, et en plus la pêche y est autorisée. Vers 18h00, quatre jeunes allemandes plantent leur tente sur l’emplacement voisin et nous nous amusons de les voir faire sous une pluie qui a repris de plus belle. Après le repas, nous passons la soirée en compagnie du dernier volet de la série des X-Men, puis blog, pet au lit car demain il faudra aller taquiner les brochets et autres perches dont m’a parler le réceptionniste du camping.

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Un dimanche DOLCE FAR NIENTE (J26 – 31 mai)

Dernier dimanche en Scandinavie de ce périple. Matinée pépère et décontractée. On surfe pour trouver les meilleurs campings sur notre route vers Trelleborg et cela prend vite du temps. Il n’y a pas grand-chose à aller visiter, mis à part Ystad, la ville du célèbre commissaire Wallander, héros de la série de policiers suédois que nous regardons toujours avec plaisir à la télé ! Bon, et bien ça va être pas facile de s’occuper jusqu’à vendredi… Cet après-midi, nous partons faire une randonnée qui finira presque en marche forcée de 5-6 km. Vers 17h, je vais pêcher un petit coup, des fois qu’un brochet complaisant passe par là, mais au bout d’une heure, je bâche et rentre au camper. La soirée passe tranquillement, on commence gentiment à ressentir l’envie d’être au soleil et à la maison. Comme dit Corinne, on a le Stalldrang !

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Öland (J27 – 1 juin)

DSCN1965_1024Ce matin, devinez : il pleut pour changer. Nous allons partir direction d’une petite réserve naturelle, la Misterhults, où nous pourrions faire une belle ballade, mais en arrivant à Klintemala, on se rend compte que ce sont des îles et qu’il faut un bateau, donc on repart. Arrêt à Oskarshamm; à la sortie de la petite ville, il y a un MacDo et nous nous y arrêtons pour le dîner et surtout pour son wifi, qui est fiable comme dans n’importe quel MacDo ! Quelques burgers plus tard, nous avons pu communiquer avec nos filles chéries, et nous repartons pour l’île d’ Öland, car entre-deux il n’y a vraiment rien de bien intéressant. A Kalmar, nous empruntons le pont de 7km qui relie l’île au continent et sur conseil de cousin Loulou, on s’arrête au Touristikinfo Büro pour se renseigner sur Öland. Ensuite départ pour un camping que Corinne avait repérer la veille. La nature y est différente de celle rencontrée jusqu’à maintenant, et vraiment très belle ; pas étonnant, puisque faisant partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Il y a pleins d’ateliers d’artistes le long des routes, des moulins à vents pittoresques et de nombreux cafés. A notre arrivée, la réception du camping est fermée et de suite le vent nous fait hésiter. Finalement, nous buvons un café en consultant les nombreux prospectus que nous avons pris à l’office du tourisme et décidons d’aller voir le village fortifié viking de Eketorp !

thumb_IMG_3266_1024 thumb_IMG_3268_1024De la place de parc à l’entrée du village nous sommes littéralement poussés par les rafales de vent. La visite est intéressante et l’occasion de faire quelques photos et des panoramiques depuis l’intérieur de l’enceinte. Nous repartons, mais il faut encore faire le plein de diesel pour Sir Magic The White. Il nous faudra faire le tour de la partie sud d’Öland pour retourner à notre point de départ. Vers 18h00, nous parquons au Gronhagscamping. L’accueil y est super sympa et la patronne nous offre le wifi (bon mais Telia Homerun, on connaît la musique, up and down , in and out toutes les 5 minutes !) Nous sommes seuls sur l’aire réservée aux hôtes de passage, avec des moineaux, des corneilles mantelées qui viennent se poser à moins d’un mètre et vers 20h00, ce sont plusieurs lapins de garenne qui viennent brouter le gazon, l’occasion (une fois la réception vidée de son personnel), d’aller les traquer avec notre Podenco ! Pipa ne fait pas mentir ces gênes et se paie une jolie course après un lapinou pas assez prudent ! Promenade en bord de mer, et extinction des feux.  Je note au passage que ce soir nous contemplons à nouveau un coucher de soleil et il est seulement 21h30 !! Aujourd’hui, une étape de 371km et Sir Magic The White a passé le seuil des 10’000km! Hourra!!

L’arbre des Trolls (J28 – 2 juin)

Ce matin, ma passion de la chasse est attisée et je pars chasser les garennes du camping avec Pipa ! En pyjama, avec ma polaire pour avoir chaud, nous sortons prestement du camper, car il y a bien 7-8 lapins sur la pelouse. Pipa, après avoir pris connaissance des lapinous, en repère deux, qui sont bien peu respectueux ! La poursuite démarre et les lapins ont chaud aux fesses car Pipa la podenco portuguesa les serre de près. C’est trop marrant de voir Pipa courir de la même façon que les garennes – en lançant les pattes arrières à gauche puis à droite ! Elle revient toute fière et ensuite chasse tous les moineaux et autres corneilles mantelées ou étourneaux qui sont sur son chemin. Nous devons bien être les seuls à avoir jamais chassé le garenne dans ce camping ! Au programme de ce jour, visite du nooord de l’île ; le Grand Eric – un phare tout en haut de l’île, puis le parc naturel des Trolls situés sur une presqu’île où se trouve un très vieux chêne couvert par dix-sept lichens différents et appelé l’arbre des Trolls. A peine sur l’unique route nationale, deux jolies fliquettes de la Polis suédoise nous demandent de nous garer sur le côté. Je baisse la vitre et elle me demande poliment d’où nous venons et enchaine avec « permis et contrôle d’alcoolémie !! » le tout à 9h30 – avec Corinne, on a failli éclater de rire, mais je m’exécute aussi poliment que possible et souffle dans la trompette, n’ayant absolument rien à craindre ! Et elle me rend mon permis en me souhaitant une belle journée… mdr ! Sont fous ces suédois ! Enfin, on n’en fini pas de rire de notre aventure matinale, comme des élans qui vivent soi-disant sur l’île ?! Et comment ils y seraient venu, par le pont ou à la nage ? Ils sont vraiment rigolos ! On arrive finalement au phare, et comme il fallait s’y attendre il est fermé jusqu’au 1er juillet – comme tout le reste par ailleurs sur cette île, et le reste de la Suède. Les paysages qui nous avaient fait impression le jour avant ont aussi vite fait de nous lasser. Vers midi, lunch dans le parking de la forêt des Trolls, puis je pars avec Pipa faire le petit circuit de 5 km. La forêt y est vraiment très mystique, avec beaucoup de grands arbres couchés par la tempête, et je fais quelques photos qui devraient être assez jolies. Une vielle épave, les grands arbres, des chênes pour la plupart, et enfin le chêne des Trolls qui est ma foi vraiment étonnant ! On reprend la route pour aller voir s’y on veut passer la nuit à un parking pour camper situé à Kareham sur la côte est de l’île, mais une fois là-bas, nous trouvons l’endroit plutôt « mortel » avec juste quelques camping-cars qui sont plantés là, si bien que l’on repart pour une nouvelle nuitée dans le camping aux Garennes ! Je noterai au passage aussi un arrêt dans une jolie boulangerie, où j’achète à une fort jolie boulangère, un pain au levain de 1kg (et oui le bon pain faut en profiter quand on en trouve, parce que le pain caoutchouc ça va un moment !) et deux scones qui seront bien bons accompagnés d’une tasse de thé Lipton – by appointement of her Majesty – celle d’Angleterre pas celle de Suède, il va sans dire. Demain une longue étape nous attend. Pour ce jour, nous avons roulé 159,7km.

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Ales Stenar + Wallander (J30 – 4 juin-un mois que nous sommes en route !)

Ce matin, nous nous préparons tout tranquillement à cette dernière étape scandinave. Premier stop pour visiter Ales Stenar. Une belle marche jusqu’au monolithes ! Bon, le spiritisme de l’endroit mis à part, ce sont que des espèces de petits menhirs placées en oval sur une dune. Mais certains sont fascinés par cela, comme cette allemande, genre « Seide-Wolle-Past », qui enlace un à uns chaque caillou. Mdr ! Pas de café ouvert, pas de boulangerie, vraiment rien pour retenir le touriste et lui faire dépenser des couronnes…Allez ! On est loin, direction Ystad pour visiter le musée dédié au commissaire Wallander…que l’on ne trouveras jamais, et finalement nous faisons un tour en ville, mais à nouveau le vent nous empêche de pouvoir gouter pleinement à notre ballade. On repart à la recherche d’un camping pour la dernière nuit sur sol suédois. Sur la route, on fait une halte sur une place de parc magnifique en bord de la Baltique. On se promène, puis je fais un café que j’amène sur la plage à Corinne qui profite du soleil et de la chaleur ! Il doit bien faire 22°c !! Après ça, il faut impérativement trouver du Lavazza, sinon on va être en rupture de stock ! Juste avant Trelleborg, je vois une petite Coop® – sauvé !! Et en prime, deux superbes filets de bœuf pour ce soir ! On a trouvé notre camping – le Dalabadets et pour une fois, on peut tout sortir pour s’installer et passer quelques instants au soleil, ce soleil qui nous a si souvent fait défaut ! Deux couples de français, probablement alsaciens, avec des caravanes s’installent juste à côté de nous vers 20h30… ça fait bizarre d’entendre parler français. La soirée tire sur sa fin. Un bon gros dodo et demain au ferry. On a tout de même roulé… 85km !!

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Rostock wir kommen (J31 – 5 juin)

thumb_IMG_1420_1024Routine matinale, puis on se la « coule douce », car rien de sert de se presser car le port n’est qu’à quelques kilomètres. Donc, en arrivant vers 13h00, on aura largement le temps de faire des formalités si nécessaire. Pas de chance, la promenade sur la plage est écourtée par un immense caterpillar qui ramasse le sable sale du bord de la plage et l’odeur qui s’en dégage, beurq, je vous dis pas. A la place, ce sera lecture pour Corinne, et rien faire pour moi ; juste là, allongé dans ma chaise pliante, à faire le lézard ! Vers 11h30, une petite faim ce fait ressentir. Dernière salade aux patates suédoise pour Corinne, et aux crevettes pour moi ! On range les chaises, la table et la paroi anti-vent. On déconnecte le 220V et il ne reste plus qu’à vider les eaux grises. Voilà c’est fait ! On tourne la clé, Sir Magic the White rugit et on prend la route du port de Trelleborg. 20 minutes plus tard, on est dans la colonne pour Warnemünde (le port de Rostock) et il faut patienter pour le check-in. Première fois que je fais ça avec un pdf stocké sur mon iPhone, mais c’est génial et on avance au quai d’embarquement. Encore une longue attente, puis on roule dans le ferry. Et quelques minutes plus tard, on est assis à une table du restaurant, cafés et muffins, avec le wifi du tonnerre ! Six heures à passer ainsi et ensuite débarquement, non pas de Normandie, mais en ex-RDA, on roule jusqu’au Stellplatz que l’on a repéré avant-hier, puis demain matin, Autobahn ! A noter absolument pour les camping caristes en Allemagne: Stellplätze zum voll fühlen, une brochure avec plein d’adresses d’ares pour camping-cars super pratique!

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Voilà c’est le dernier blog de Scandinavie 2015, le reste se sera autoroute jusqu’à Delley. On a roulé plus de 8000km !